Après la réussite de sa première édition en 2016, « Les Etoiles Mercedes-Benz » reviennent en 2017 avec la même ambition : mettre en lumière la créativité de jeunes talents de la mode en leur ouvrant les portes de l’univers Mercedes-Benz.

Le couturier Alexis Mabille renouvelle son engagement et assurera le rôle de président du jury. Il sera accompagné par Béatrice Tanguy, Directrice des projets mode de Mercedes-Benz. La composition du jury, issu du monde de la mode et des médias, sera révélée début avril.

UN CONCOURS 2017
PLACÉ SOUS LE SIGNE DE LA SPORTIVITÉ


Pour stimuler l’inspiration des créateurs, les Etoiles Mercedes-Benz ont décidé de mettre à l’honneur la sportivité.
Le défi unique proposé aux créateurs est d’imaginer une silhouette féminine et sportive dans son esprit. Le thème résonne comme un écho aux 50 ans d’AMG qui seront fêtés en 2017.

Mercedes-AMG, c’est la marque hautes performances de Mercedes-Benz. Elle allie la sportivité et le dynamisme aux qualités intrinsèques des véhicules Mercedes-Benz. L’esprit « Manufacture » et l’art de l’ingénierie sont l’essence même du savoir-faire de Mercedes-AMG depuis 50 ans.

PARTICIPER AU CONCOURS
«LES ETOILES MERCEDES-BENZ»


Le concours s’adresse aux jeunes créateurs de plus de 18 ans. Après réception des candidatures, le jury se réunira pour désigner un nombre restreint de lauréats parmi lesquels sera distingué le créateur gagnant de l’édition 2017. Le lauréat sera récompensé par une bourse de 20 000 euros et un accompagnement par Mercedes-Benz.

IMPORTANT : la date limite de réception des candidatures a été fixée au 3 avril 2017 à minuit. Pour en savoir plus, découvrez l’appel à candidature sur le site Mercedes : http://mb4.me/emb2017

MERCEDES-BENZ
ET LA MODE

Mode et automobile trouvent leurs inspirations dans les mêmes sources : le quotidien, les besoins et les envies à venir des consommateurs, l’évolution des styles de vie, les préoccupations sociétales passées en revue par des bureaux de styles dont les méthodes de travail et de sourcing sont similaires…

Dans le luxe, tout doit être beau sur l’envers comme sur l’endroit. Dans l’automobile, l’intérieur exige d’être aussi parfait que l’extérieur. Ainsi, les piqués sellier des uns deviennent les surpiqûres des autres. Les matelassages emploient les mêmes techniques. Même le choix des cuirs, dans les programmes dits Tailor-Made ou sur-mesure (un terme encore emprunté à la mode) requiert la dextérité des peaussiers qui vérifient une à une les peaux choisies pour réaliser des habitacles ou des sièges. Ici, tout est une question de toucher, de caresse, de confort, d’élégance. Les cuirs nappa, les alcantara, les velours sont désormais enrichis, dans l’automobile, de tissus mesh issus de l’univers du sport et des textiles techniques. À l’inverse, la recherche textile appliquée à la mode s’inspirera des matières et inductions choisies pour les habitacles pour leur résistance au soleil, à la chaleur, au frottement, etc …Les matières fonctionnent donc de la même manière dans la mode et l’auto renforçant sans cesse les liens entre les deux univers.

C’est donc tout naturellement que Mercedes s’est investie dans la mode pour en faire un pilier de sa stratégie. En 1996, Mercedes-Benz entame sa première association avec une Fashion Week. Un premier partenariat qui en amène d’autres, au point que nombres de semaines de la mode dans le monde associent leur nom à celui de la marque. Aujourd’hui, l’étoile de Mercedes-Benz brille sur les Fashion Weeks de vingt-sept pays et développe une véritable plateforme d’échanges avec les créateurs et les fédérations. Mercedes invite aussi régulièrement photographes, mannequins et stylistes (Mario Testino, Nick Knight, Peter Lindbergh, Ryan McGinley, Carine Roitfeld, Lara Stone, Joan Smalls ou Karlie Kloss) dans son univers au travers de campagnes de publicités croisant la mode et l’automobile, ainsi que des créateurs lors de défilés uniques.

ALEXIS MABILLE
PRÉSIDENT DU JURY

Originaire de Lyon, Alexis Mabille se passionne pour le vêtement dès son plus jeune âge. Il collabore notamment avec Christian Dior et Yves Saint Laurent avant de créer sa propre marque, rendue célèbre par sa modernisation du nœud papillon. Le style Mabille est empreint d’une identité très française, adoptant un mode de vie cosmopolite et contemporain : se jouer des codes, twister les silhouettes, mixer les époques… Pour ses collections, Alexis Mabille cultive un esprit aussi malin que frivole. Avec le masculin/féminin, la marque s’amuse à revisiter les vestiaires homme et femme. élégance et décontraction naturelle se rencontrent dans une attitude sport chic. Le corps est structuré par des lignes graphiques, la sensualité suggérée par le mouvement. Membre officiel de la Fédération française de la Couture, la maison travaille des coupes pleines de légèreté, fluides et précises. Un héritage de la formation du designer à la Chambre syndicale de la couture parisienne.

 

 



 

BIOGRAPHIES DES 9 CRÉATEURS


CAROLINA RITZLER
Dans une autre vie, Carolina Ritzler travaillait comme commerciale pour une marque de prêt-à-porter. Mais en elle, sommeillait une «autre» Carolina : une artiste, une comédienne, une bête de scène, une passionnée et collectionneuse de vintage, une personnalité exubérante, entière, intense, instinctive, qui carbure au coup de cœur et à l’émotion. Cette «autre» s’est subitement réveillée à la naissance de son troisième enfant. Ce déclic lui donne l’envie de réaliser son rêve, celui de lancer sa propre marque. Avec comme leitmotiv, l’idée prégnante, fondamentale, que la vie est régie par les émotions ; l’envie profonde de transmettre aux femmes, rien qu’avec des vêtements, ses propres émotions autant que les aider à se connecter aux leurs... Car, elle le sait, elle le sent, une femme n’est vraiment belle et présente aux autres, que si elle est en phase avec elle-même. Cette marque, ce sera Carolina Ritzler


©Julie Trannoy

CÉLINE MÉTEIL
Le vent de la côte bretonne a soufflé sur elle et lui a transmis les secrets du drapé. Céline a 17 ans. Une voix douce. Une volonté de guerrier. Le temps est venu d’apprendre à tenir une aiguille et bâtir le rêve de ses mains. Paris ! C’est l’époque de l’Urban-choc ; on déchire ses jeans ; on se prend les pieds dans la chemise en flanelle ; on grunge. Pour Céline, le chic se fredonne sur un autre ton : bâton de rouge et talons de 12. Légère et décidée, elle file vers la capitale, les poings dans les poches du caban, des mots surpiqués sur le col : style, élégance, papier glacé, volupté, torpédo, chair de poule. Apprendre ! L’Institut supérieur des Arts appliqués (LISAA). La « petite main » suivra Alexander McQueen le Prestigieux dans son Atelier. Un défilé par ici, John Galliano et Felipe Oliviera Baptista par là. Expérimentation des matières, innovation couture ; Balenciaga, Nicolas Ghesquière. Les plus talentueux savent transmettre. Céline les approche. Échanges magiques et chapardage sans vergogne. Le talent serait-il contagieux ? Game-Game. Elle regarde, et découvre le secret pour faire danser un mannequin de buis. La lumière frise sous un voile : femme-épaule, hanche-caresse, silhouette, grand chic, le frisson. Céline Méteil écoute et se fait entendre. Sa griffe de designer se forge, se cisèle patiemment.
 


©Julie Trannoy

CHARLIE LE MINDU
 Charlie Le Mindu s’est fait remarquer en conjuguant les disciplines de la coiffure, de la couture et de la sculpture. En 2009, il lance sa première collection de perruques et revivifie la «Haute Coiffure» – complément raffiné de la Haute Couture, conceptualisé en 1945 – pour la présenter sur le catwalk, dans le cadre de défilés de saison, ou à l’occasion de concerts sous formes de costumes exubérants. Charlie Le Mindu, qui considère le cheveu comme une parure comparable au vêtement, a fait ses classes dans des lieux tels que le célèbre club berlinois Berghain. Il a multiplié les collaborations avec des créateurs de tous bords, avec des personnalités comme l’icône pop Lady Gaga ou encore la chanteuse Peaches. Ses créations ont été exposées au Victoria & Albert Museum, à Londres et présentées à la Fondation Cartier, à Paris. En 2016, il nous présente « Charliewood » au Palais de Tokyo, spectacle hors-norme mettant en scène son imaginaire fantasque.
 


©Julie Trannoy

Axelle Migé pour COPPÉLIA PIQUE
 Formée sur les bancs de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, Axelle Migé, la créatrice de Coppélia Pique, y fera une entrée remarquée à la première place du prestigieux concours d’admission. S’impliquant dans le milieu de l’art contemporain, notamment via des performances (Centre Georges Pompidou, MAS), des expositions (Musée National des Arts Décoratifs de Berlin, Grand Palais, Salon des Miroirs) en France mais aussi à l’étranger, Axelle construisit rapidement son univers personnel, prônant les similitudes entre la mode, la sculpture, et l’art plastique. C’est en mai 2011, lors du « Carré Rive Gauche », que sa première collection capsule couture fut remarquée par la presse et les professionnels de la mode. Forte de cet accueil valorisant, la marque s’enrichie par la suite de quatre collections Couture et de deux collections prêt-à-porter de luxe présentées lors des défilés de la Fashion Week parisienne. Aujourd’hui, la créatrice apporte une nouvelle dimension à l’enseigne notamment via sa collaboration avec le Carré Rive Gauche et ses actions en faveur du mécénat d’art.


©Julie Trannoy

DAVID FERREIRA
Natif du Portugal, David Ferreira lance sa marque éponyme à seulement 25 ans. Il reçoit les distinctions du jury pour son diplôme « BA Fashion Design » de l’université de Westminster en juillet 2015. La vision du créateur représente la parfaite symbiose entre tradition et modernité. Utilisant l’artisanat et des techniques innovantes, David apprend beaucoup en travaillant auprès de créateurs tels que qu’Iris Van Herpen, Giles Deacon et Meadham Kirchhoff. Il développe ainsi les compétences nécessaires et donne forme à son approche moderne de la Couture : créer des pièces ultra désirables et non conventionnelles qui libère les femmes de leur forme naturelle. Depuis la fin de ses études, son travail fait l’objet d’un intérêt grandissant de la part d’artistes et de personnalités de la mode. En 2015, Amanda Harlech et Nick Knight prennent en photo un de ses masques qui sera également porté par Bjork dans une vidéo de remerciement diffusée lors des Brit Awards 2016.
 


©Julie Trannoy

Guillaume Michel pour IRIS CANTABRI IRIS CANTABRI.
Derrière ce label de mode en plein essor, on découvre un jeune créateur français de 29 ans, Guillaume Michel. Diplômé de l’école de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne, il fait une incursion au Japon où il s’initie aux arts ancestraux du tissage et du obi avant de parfaire sa formation chez Emmanuel Ungaro et Alexis Mabille. Fort de ses expériences, en 2014 il décide de lancer sa propre marque. Passementeries, matières nobles et novatrices, jeu de contrastes…la Maison de prêt à porter Iris Cantabri voit le jour à Paris avec la volonté de perpétuer le savoir-faire d’exception de l’artisanat Français et du Made in France. Chaque pièce est conçue à la main dans l’atelier Parisien où Guillaume et son équipe réalisent et inventent les nouvelles créations. Entre 2014 et 2015, Guillaume Michel a présenté ses premières collections au Designers Apartment, invité par la Fédération Française de la Couture.
 


©Julie Trannoy


Léa, Lou & Jerry pour JOUR/NÉ JOUR/NÉ.

Derrière ce nom se cache un trio de jeunes créateurs qui propose des vêtements pensés pour chaque occasion de la semaine. Les collections de JOUR/NÉ constituent ainsi une ode à ces femmes urbaines, actives, résolument modernes, à la recherche de tenues empreintes à la fois d’esthétisme et de praticité. Leur ambition est de leur proposer chaque saison un vestiaire du quotidien adapté, alliant simplicité et créativité. Lou, Léa et Jerry, fondateurs de ce label, ont chacun travaillé dans de grandes maisons avant de lancer leur première collection en 2014. Léa a été formée chez Givenchy et Chanel, et membre de la Chaire LVMH de l’ESSEC. Ses influences se trouvent dans la mode italienne, l’art contemporain et le voyage. Lou trouve ses inspirations dans la culture streetwear et c’est une passionnée de vintage. Diplômée du Studio Berçot, elle partage désormais son temps entre son travail de styliste chez Marc Jacobs et Jour/Né. Jerry a été formé à l’école Mod’Art International et a participé aux développements commerciaux de Nike, A.P.C et Valentino, entre autres. Il se passionne pour la dimension technique et fonctionnelle du vêtement, inspiré par les nouvelles technologies et l’horlogerie. JOUR /NÉ est un mélange subtil de ces trois influences.
 


©Julie Trannoy

LISELORE FROWIJN
Liselore Frowijn a étudié à l’Institut des Arts de Arnhem aux Pays-Bas. Sa collection “Afternoon of a Replicant” à bien été acccueillie par la presse et reçu le prix “Frans Molenaar Dutch” en 2013. En 2014, elle reçoit le grand prix Chloé du Festival International de Mode et de Photographie de Hyères pour sa silhouette. De l’automne 2014 jusqu’à mai 2015, elle travaille sur les collections F/W 15 et S/S 16 chez Mantero 1902 en tant que directrice artistique. Un aperçu de sa troisième collection, F/W 15-16, “No.3 Formania” est présentée lors de la soirée d’ouverture de la Mercedes-Benz Fashion Week d’Amsterdam, et pour la première fois lors de la Fashion Week de Paris, hors calendrier officiel. Sa dernière collection F/W 16-17 “Let’s Hear it for the Lions” est présentée durant la Fashion Week de Milan et sera inscrite au calendrier officiel de la Fashion Week parisienne. Liselore est nominée pour la deuxième fois au Dutch Design Awards 2016, le prestigieux institut récompensant les meilleurs dans le domaine du design néerlandais
 


©Julie Trannoy

QUENTIN VÉRON
Quentin Véron est un créateur équivoque et un personnage paradoxal. Le travail de la fourrure, entre l’ombre et la lumière, entre la subtilité et le luxe de la haute couture et la rudesse d’un artisanat millénaire, s’impose rapidement à lui comme le vecteur idéal d’une esthétique complexe et ambiguë, produit de l’imaginaire de cet homme insolite, qui enfant déjà trouvait la paix au fond des écuries de son père. Quentin Véron place l’imagination au centre du processus de création, s’approprie les pratiques ancestrales et les bouleverse. C’est à la sensualité d’une matière qu’il dédit son ouvrage : il crée à l’instinct, et dans l’instant, alors que chacune de ses pièces, véritable oeuvre d’art, naît de la rencontre unique de la fourrure et de ses mains. Rencontrant sa vocation dans les ateliers de Thierry Mugler, il intègre la prestigieuse institution parisienne, les Studios Berçot. Il sera ensuite poussé par une insatiable curiosité le long d’un parcours initiatique jusqu’aux États-Unis où, remarqué par Jeremy Scott, il devient son assistant. De retour à Paris, il présente en 2008 sa première collection de fourrure, objet d’un vif engouement, à 21 ans.
 


©Julie Trannoy