R3iLab


DES INDUSTRIELS TÉMOIGNENT


SUR CETTE PÉRIODE HORS DES NORMES, MAIS AUSSI DES DESIGNERS ET DES REPRÉSENTANTS DE TOUTE LA CHAÎNE DE VALEUR. POUR ÉVOQUER lE PRÉSENT ET, EN ÉCHO À SCENARII 2020 ET SCENARII 2030, SE PROJETER DANS L'AVENIR.
 


Vous aujourd'hui, vous demain

 
#ENJEU I PROSPECTIVE

Après l’immense élan dont la filière textile a fait preuve en s’engageant dans la fabrication de masques et de blouses – près de la moitié des entreprises de textile françaises se sont mobilisées depuis le début de la crise en réorganisant leur production – le R3iLab a souhaité poursuivre le partage de toutes les (bonnes) énergies initié au début du confinement… pour garder une longueur d’avance ! Xavier Brisoux (Designer), Patrice Kretz (Groupe Chantelle), Charlotte Dereux (PATiNE), Frédéric Ruyant (Designer), Romain Lescroart (Sophie Hallette), Grégoire Guyon (Armor Lux), Geoffrey Bruyère (BonneGueule) ont répondu à l'appel. Leurs témoignages rappellent les enjeux de recentrage de la production sur le local, de réindustrialisation, de Made In et de créativité. Des thèmes au coeur de l'action prospective du réseau. 

Lire la suite
 



DEBAT


#IDÉES I RÉFLEXIONS

Une sélection d'articles sur les enjeux de la relocalisation – au R3iLab, nous préférons parler de réindustrialisation – et sur la façon de repenser la chaîne de valeur du secteur du textile et de l'habillement. #1. La filière textile se réinvente → À partir de l'élan autour des masques, le dossier de J.C. Bourdon dans La Croix pose la question de la relocalisation. #2. Une relocalisation de la production textile est-elle souhaitable ? → Les avis de Nayla Ajaltouni, porte-parole du collectif Éthique sur l’étiquette et de Mourad Rabhi, secrétaire général de la Fédération textile-habillement-cuir à la CGT #3. La relocalisation, une fausse bonne idée ? → Lauréate de l’édition 2020 du Prix du meilleur jeune économiste, Isabelle Méjean analyse les conséquences économiques de ce choix et pose la question de la fragilité de la chaîne de valeur.

Lire la suite

 


Un impratif d'innovation

 
#TECHNOLOGIE I FUTUR

Pendant la période de confinement, Business Of Fashion et le cabinet McKinsey ont reformulé leurs prospectives 2020 pour la mode et l'habillement. Cette mise à jour intègre et mesure les possibles impacts de la crise du Coronavirus. En insistant sur le nécessaire "recablage" de la chaîne de valeur du textile. Dans les scenarii de reprise qu'elle propose, l'étude met l'accent sur l'impératif d'innovation, en particulier dans le digital et l'intelligence artificielle, des sujets au coeur de des actions actuelles du R3iLab avec le programme TEXiA.

Lire la suite

 

https://medium.com/interface-by-r3ilab/un-impératif-dinnovation-5518b06fed45

    R3iLab

             Scénarii 2030
Le consommateur, vecteur-roi de l’innovation pour les industries créatives ?


 



Avec Scénarii 2030, le R3iLab intensifie son rôle de laboratoire et sa mission, depuis 15 ans, de préfiguration des marchés. Depuis ce printemps des rencontres brainstorming avec industriels, prescripteurs et créatifs ont permis de dégager des pistes concrètes afin d’épauler les entreprises dans leurs choix stratégiques.
Les résultats pratiques de ces 6 mois d’entrevues intensives seront présentés le 11 décembre 2019 de 08h30 à 12h30 au Ministère de l’Economie, 139 rue de Bercy, Paris 12. Inscriptions et informations sur R3ilab.fr
Une suite à Scenarii 2020 dévoilé en juin 2015, également à Bercy ! Le réseau y révélait l’importance de 4 équations à résoudre pour la compétitivité des PME et ETI des industries créatives : global / local, matériel / immatériel, nomadisme / urbanisation et quid du développement durable ?

La centaine de contributeurs aux travaux préparatoires pour Scénarii 2030 ont - rapidement - décidé de privilégier 4 types de comportements consommateur(s). Il s’agit avant tout de répondre à ses besoins, à ses attentes, à ses choix et non d’en créer pour lui ! Le R3iLab et ses invités nous diront qui sont ces consommateurs / citoyens et détermineront quels impacts en découlent pour l’industrie en jouant la combinaison gagnante, technologies avancées et relations humaines.
Une matinée de travail et de réflexions enrichie du décryptage d’exemples concrets et de success stories, aujourd’hui et au futur, présentés en direct sur la scène du centre de conférences Mendès France.
Cap sur les consommateurs, influenceurs, prescripteurs, acteurs !
 

 

 

R3iLab
présente

NeXT

 

 

à FUTUR.E.S
à la Grande Halle de La Villette 21-22-23 juin 2018

NeXT un programme qui accompagne les industriels français du textile / habillement dans une démarche invitant les industries créatives à produire … différemment.
 


Le R3iLab (Réseau d’Innovation Immatérielle Industrielle) est un réseau de chefs d’entreprises du textile, de la mode et des industries créatives dont l’objectif est de promouvoir l’innovation, notamment immatérielle, dans l’industrie. Ce mouvement, piloté par des industriels pour des industriels, conçoit, met en place, anime et organise un certain nombre d’actions et de projets destinés à soutenir l’innovation au sein des entreprises.

En 2018 le R3iLab a lancé un nouveau programme NeXT dédié aux nouveaux process de fabrication dans la filière française des matériaux souples de l’amont à l’aval.

NeXT veut contribuer à construire l’industrie du futur : nouveaux processus productifs, intégration de nouveaux matériaux, nouveaux équipements, nouvelles organisations de production.

Les programmes initiés depuis 2009 par le R3iLab ont essentiellement concerné les professionnels du secteur textile/habillement, mais, pour la première fois, 4 des 5 projets soutenus dans le programe NeXT impliquent directement le consommateur. C’est la raison majeure de la présence de NeXT à FUTUR.E.S, une occasion pour le grand public de pénétrer les arcanes de l’innovation immatérielle industrielle des produits qu’ils acquerront demain.

Le comité de pilotage de NeXT est présidé par Catherine Gorgé, secrétaire générale du groupe Prodways et Nelly Rodi, fondatrice du cabinet de tendances international éponyme et coprésidente du R3iLab.

Le R3iLab, une mission :
• Rassembler des acteurs autour de projets concrets d’innovation collective
• Mettre l’immatériel (design, marque, service(s), process, usages, croisements entre secteurs), le consommateur et la création au coeur des stratégies d’innovation
• Accompagner les entreprises afin de lancer des innovations structurantes, des produits, des solutions à forte valeur ajoutée sur des marchés gagnants

Depuis 2002 : stimuler l’innovation et renforcer les coopérations. Des industriels créent le R2ith (Réseau d’innovation des industries du textile habillement) à l’initiative du Secrétariat d’Etat à l’Industrie. 8 pôles régionaux sont organisés, en lien avec l’IFTH, pour favoriser et accroître la compétitivité des entreprises. 20 programmes à vocation marchés sont menés en 7 ans.

Depuis 2009 : 500 industriels, 12 programmes pilotes pour l’innovation immatérielle. Le R2ith devient le R3iLab, un laboratoire qui fédère industriels et experts de la filière textile, mode et art de vivre, en lien avec l’IFM au travers des programmes et des événements. Un rôle de laboratoire à vocation marchés pour les industries créatives grâce à cette plateforme industriels / ingénieurs / designers / experts marchés.

1083
NeXT - sur-mesure numérique : innover dans la conception de jeans sur-mesure grâce à une application produisant instantanément un patronage directement exploitable en atelier

1083 : c’est le nombre de kilomètres qui séparent Porspoder et Menton, les deux villes les plus éloignées de l’hexagone. Depuis 2012, la marque 1083 propose des produits de prêt-à-porter éthiques et équitables distribués notamment dans leur réseau de boutiques Modetic. Après les chaussures, les T-shirts en coton bio,1083 lance les premiers jeans entièrement teints, tissés (Loire ou Vosges), délavés et confectionnés (Marseille, Guingamp ou Romans) en France. www.1083.fr

Intégration dans la chaîne de conception des jeans 1083 de la solution Style and Fit de Neatek, une application qui automatise l’édition du patronage. Les mesures du client sont prises en boutique ou communiquées par le web à l’aide d’un configurateur pour le choix des styles et des matières. Les données clients ainsi transmises permettent la génération immédiate du patronage personnalisé, avec les données techniques associées à la commande. Il ne reste plus qu’à couper et assembler en atelier pour une livraison express du jean commandé. www.neatek.fr

Le Slip Français
NeXT - imaginer le nouveau sous-vêtement français : inventer un nouveau modèle de fabrication made in France
Le Slip Français : son credo est de réinventer la fabrication textile en France. Du tricotage à la confection, du dessin du produit à la boîte qui l’enveloppe, des lieux de shooting photos aux étiquettes, toutes les étapes de fabrication du Slip Français sont Made in France. Sa mission : changer notre façon de consommer. Vers une aventure responsable et engagée. www.leslipfrancais.com

Abréger le processus de fabrication en réduisant le nombre d’étapes de confection en restant Made in France. Les nouveaux procédés de découpe laser et de thermocollage apportés par l’atelier technologique au service des industriels, Top Tex Cube, réduisent drastiquement le nombre de pièces de patronage, donc d’opérations. www.toptexcube.com
 






R3iLab

R3iLab : les lauréats du programme NeXT, produire autrement

 

 

 

R3iLab, le Réseau d’Innovation Immatérielle pour l’Industrie poursuit ses missions en faveur des entreprises de l’art de vivre au sens large. Avec le soutien de l’État, il vise à promouvoir au sein de ces secteurs un recours accru à l’innovation, notamment immatérielle et à la créativité.

En 2017, le Réseau a lancé un programme modèle – NeXT – dédié aux nouveaux process de fabrication dans la filière française des matériaux souples, de l’amont à l’aval. NeXT veut contribuer à construire l’industrie du futur : nouveaux processus productifs, intégration de nouveaux matériaux, nouveaux équipements, nouvelles organisations de production...

Le comité de pilotage présidé par Catherine Gorgé, secrétaire générale du groupe Prodways, et Nelly Rodi, co-présidente du R3iLab, a adopté, mercredi 1 mars 2017, cinq projets. Membres du jury : Carole Mauguin, directrice production de Mulliez-Flory et directrice innovation du Pôle Mode Ouest ; Matthieu Ducottet : directeur innovation de Thuasne ; Philippe Joffard : ancien dirigeant de Lafuma et de Béaba, aujourd’hui à la tête de Top Tex Cube ; Bruno Mougin : directeur de projets Techtera ; Stéphan Vérin : secrétaire général Up-Tex.

 :

Febvay
Projet : mettre en œuvre un plan d’innovation digitale, amélioration de l’offre de personnalisation.
L’entreprise : Febvay est spécialisée dans la fabrication de vêtements professionnels d’image dans les secteurs des métiers de bouche et de l’hôtellerie-restauration.

Le Slip Français
Projet : inventer un nouveau modèle de fabrication made in France.
L’entreprise : Le Slip Français conçoit et commercialise (e-commerce et boutiques) des sous-vêtements fabriqués en France.
 

Les Tissages de Charlieu (LTC)
Projet : intégrer des déchets textile, habituellement non recyclés, dans une économie circulaire de production.
L’entreprise : LTC produit des tissus jacquard et unis pour l’habillement, l’ameublement et le secteur des tissus techniques.

Sericyne
Projet : optimiser le processus de fabrication de la matière et permettre la relance d’une industrie régionale de la soie.
L’entreprise : créée en 2015, Sericyne exploite un procédé original pour produire des pièces de soie non tissée en 2 et 3 dimensions à destination de l’industrie du luxe.

Union Textile de Tourcoing (UTT)
Projet : robotiser des opérations de manutention pour le bobinage après teinture.
L’entreprise : UTT est un fabricant de fils teints pour le tricotage et le tissage de création.


R3iLab – NeXT – Donner envie d’industrie
Le R3iLab, un réseau d’industriels pour les industriels pour développer et appliquer l’innovation
dans les industries créatives
 







 
 
R3iLab
 
8 décembre – Open Innovation Experience – 3e édition !
Rencontre avec le meilleur de l’innovation à Lille-Roubaix
 
 
Le Réseau Innovation Immatérielle pour l’Industrie (R3iLab) propose à ses membres une journée de prospective stratégique à Lille-Roubaix le 8 décembre.
Après le succès de la précédente édition de mai 2016 en Ile-de-France, cette nouvelle mission offre à 20 industriels un dialogue direct avec les acteurs majeurs de l’Open Innovation Experience autour du textile, des matériaux souples et industries créatives.

La journée s’articulera autour de plusieurs rendez-vous :
  • visite du CETI (Centre Européen des Textiles Innovants)
  • rencontres avec les chercheurs des laboratoires Gemtex de l’ENSAIT à Roubaix
  • découverte de l’incubateur et accélérateur lillois Euratechnologies et échanges avec les équipes scientifiques des laboratoires suivants :
- SI-LAB : Shopping Innovation Lab, innovations retail, commerce du futur…
- CITC : technologies sans contact, Internet des Objets (IoT)
- CEA-Tech : services à l’industrie, plateformes technologies, aide à l’innovation
- INRIA : innovation numérique, plateforme logicielle, transferts de technologies
 
* * * *
 
R3ilab : un rôle de laboratoire à vocation marchés pour les industries créatives
grâce à cette plateforme industriels / designers / experts marchés

Tous les programmes concrets, toutes les informations secteurs mode et art de vivre, toute l’actualité du Réseau sur : www.r3ilab.fr
 
 
 
 




COMPTE-RENDU DES TABLES RONDES DU 9 JUIN 2016

« VETEMENTS CONNECTES : DE L’INDUSTRIE TEXTILE

A LA FILIERE IOT »

Introduction, par Stanislas Vandier, directeur général adjoint de Wire Beauty et
coordinateur général du R3iLab, modérateur des 3 tables rondes.

Même si le marché du textile connecté est émergent et concerne principalement le BtoB, c’est un secteur où on a des informations et qui est identifié comme une véritable catégorie. On estime qu’il représentera un CA de 3 milliards de dollars à l’horizon 2026, avec pour secteur principal le Home & Lifestyle, suivi du médical, du sport & fitness. (chiffres issus du rapport CAGR).

Quelques verrous technologiques sont encore à résoudre. En 2011, l’enjeu était d’avoir une fibre textile qui puisse capter et transmettre la data. Aujourd’hui, les principaux points de blocage sont les connexions au sein des vêtements connectés, l’autonomie et la batterie, la récupération de l’énergie, l’entretien et le lavage. C’est pourquoi une large R&D est mise en oeuvre en amont avec les acteurs de la filière (notamment sur les technologies photovoltaïques, les encres et les impressions directes de capteur).
Cette R&D est portée par les start-up, mise en oeuvre par les industriels et développée par les consortiums et les grands groupes.

Le textile est une plateforme souple, un vecteur d’opportunités et permet à plusieurs domaines de se croiser. Quand on parle de vêtements connectés c’est pour le textile, la data et l’électronique, un croisement de données qui jusqu’à ce jour n’avaient rien à faire ensemble. Les acteurs s’associent pour réunir data et textile afin de créer des applications proches des usages du consommateur.

A titre d’exemple, un plan du gouvernement américain de 317 millions de dollars a été voté pour réinventer l’industrie textile. Annoncé le 1er avril dernier par l’administration Obama, l’Advanced Functionnal Fabrics of America (AFFOA) a été sélectionné pour accélérer l’innovation dans les secteurs des fibres et des textiles aux États-Unis. Initié et herbergé par le MIT, l’AFFOA regroupe 32 universités, 16 sociétés privés, 72 sites industriels, 26 incubateurs de startups à travers 27 États. L’enjeu : stimuler l’innovation de rupture dans le secteur du textile en inventant la fibre du futur.

Quelques exemples de transversalités réussies : l’américain MC10 qui propose des solutions médicales digitales, le T-shirt biométrique du canadien Hexoskin, le français Primo1D qui développe un fil textile RFID. A noter également, les 10 projets issus des programmes Connectitudes et Futurss Immédiats du R3iLab.

A l’horizon 2020, le textile photovoltaïque va générer une véritable avancée.
On notera également deux sources de richesse du textile et vêtements connectés à 2020 : la connexion objets / machines, la richesse des data.

Autour de la 1ère table ronde, 4 intervenants ont parlé du e-textile et de l’innovation :

Cityzen Sciences, représentée par Gilbert Reveillon, directeur international, est une entreprise française qui vend l’usage de sa technologie à diverses sociétés ou marques. La société vise l’international et le foisonnant marché chinois. Il souligne l’importance de la protection des brevets et la difficulté du passage à l’échelle internationale

In&Motion, représentée par son dirigeant Pierre François Tissot, se positionne comme fournisseur de technologie dont le premier objectif est la protection des skieurs. Leur produit : un gilet avec un airbag intelligent intégré, qui détecte et anayse la perte d’équilibre et réagit avant la chute. Le gilet, développé en collaboration avec l’équipe de France de ski, fonctionne jusqu’à 2 000 mètres d’altitude, à – 20°. Les objets connectés mélangent hardware et software. Les capteurs envoient 15 millidonnées par secondes. Il faut les organiser pour qu’elles soient pertinentes pour l’utilisateur. In&Motion vient de signer pour une version moto.
C’est très positif car l’algorithme est enrichi par l’utilisateur : plus il y aura d’utilisateurs, plus il y aura de données donc plus il sera simple d’améliorer les algorithmes.

Emiota, représentée par son dirigeant Bertrand Dupla, présente Belty Good Vibes, une ceinture connectée pour l’homme dont le but est double : 1. récupérer des informations journalières et suivre l’activité de l’utilisateur. 2. agir sur le stress et la respiration grâce à un moteur intégré qui émet des vibrations pour accélérer la cadence si l’utilisateur veut être plus actif, ou amplifier la respiration ventrale pour respirer plus tranquillement.

Wired Beauty, représentée par la chef de projet R&D Célia Corsin, pour Héliosense, le 1er dispositif textile connecté qui permet le suivi des UV. La plupart des trackeurs UV se basent sur la captation de la lumière.
Ici, la technologie combine capteurs et cartes multi-orientations pour mesurer en temps réel UVA et UVB, donner un indice UV entre 1 et 15, et calculer la dose d’UV récupérée dans la journée. C’est un accessoire discret, pratique de part sa souplesse et qui résiste à l’eau, la technique d’assemblage est sans coupure. Le projet devrait être lancé l’année prochaine pour moins de 90 euros.

Quels sont les verrous technologiques à résoudre ?
La batterie, la consommation d’énergie par rapport aux flux de données reçus, le passage à l’échelle, la miniaturisation, les connexions entre les différents supports, la rigidité de l’électronique.

Quelle est la principale concurrence sur le marché des vêtements connectés ?
Des méga structures comme Google et des start-up très innovantes qui réussissent d’importantes levées de fonds. Il y a également une difficulté liée à la création de marque par rapport aux caractéristiques régionales (il est plus difficile de vendre aux 360 000 millions d’européens qu’aux USA). L’ubérisation de l’économie modifie les échanges commerciaux traditionnels et la blockchain vient même hacker les start-up.
 

Comment réagit la distribution sur les approches BtoB, BtoC et sur les objets connectés ?
Il y a des ventes mais elles doivent être accompagnées par des experts, ce qui implique un grand besoin d’évangélisation. On a toujours besoin d’être derrière pour expliquer le produit, pour être sûr qu’il soit bien pris en main sur toute la chaîne de valeur. Voilà pourquoi la distribution est encore consommatrice de marge.

 

2ème table ronde
avec Françoise Mamert et Clémentine Chambon, Design Percept

Clémentine Chambon et Françoise Mamert se sont rencontrées en 2004, les deux designers ont crée l’agence Design Percept en 2008. Elles présentent ici le résultat du concours EDF sharing energy in the city 2030, sur la création d’un vêtement thermique et cinétique. Elles ont travaillé avec Vitruvian, designer d’interface qui conçoit des vêtements générateurs d’énergie.

A l’occasion de leur première présentation (le projet était d’associer une structure photovoltaïque avec une passementerie lumineuse), les 2 designers se sont rendues compte de la nécessité de faire sauter les barrières avec les ingénieurs et les chercheurs, qui réalisent des schémas pour comprendre les difficultés. Ici, le but était de réunir les imaginaires dans un brainstorming créatif pour définir comment et dans quelle mesure l’énergie peut être captée. Il est fondamental que les ingénieurs n’aient pas envie de concevoir leur design tous seuls.

Le 1er enjeu était de créer un vêtement connecté qui puisse être porté en dehors d’un usage sportif. La robe est faite pour le quotidien, aujourd’hui le textile connecté rime souvent avec sport, ici c’est un vêtement urbain. Le 2ème enjeu était d’avoir une technologie suffisamment intégrée et souple pour être désirable et donc d’associer les compétences avec succès. Il faut toujours s‘accompagner les uns les autres car la technoloige marche en même temps que le design et la création. C’est parfois très simple de se comprendre explique Françoise Mamert : « quand le dialogue est trop confus, on prend son rouleau de scotch et on fait un proto. Quand les échanges de mails deviennent fleuves, on prend un billet de  un billet de train et on se déplace ». Les principaux blocages ont été l’aspect éphémère de l’impression textile, le sourcing du bon circuit pour booster les échanges thermiques, l’inclusion des panneaux photovoltaiques qui intègre la dimension mode.
Le thème du camouflage a été l’obsession du projet pour pouvoir totalement intégrer la technologie dans le vêtement. Le motif est noir car il permet de cacher les connectiques. Aorès une importante recherche, tout a été découpé au laser car l’idée était de répartir toutes les cellules sur la surface et le vêtement. La confection a été réalisée en 15 jours. Le projet n’est pas commercialisable car il n’est pas lavable.
L’accueil du projet a été excellent à l’Exposition Universelle de Milan et au Digifest de Toronto.

 

3ème table ronde
avec Flor ence Bost, designer spécialisée dans l’intégration des
nouvelles technologies dans le textile, Lucas Delattre,
professeur à l’IFM et Yann Rivoallan, fondateur de
The Other Store.

 

Le marché du vêtement connecté va t-il passer du concept à un marché de masse ?

Florence Bost explique que même si la demande est forte, l’intégration électronique implique des process complexes et dans le domaine de la mode, les aboutissements sont rares.

Comment la mode appréhende le potentiel du vêtement connecté ?

Pour Lucas Delattre, la technologie s’intéresse plus à la mode que la mode ne s’intéresse à la technologie ? Est-ce-que la valeur ajoutée sera plutôt du côté mode ou de la technologie ?
Le marché du vêtement connecté est un marché BtoB, un marché encore lilliputien.
Yann Rivoallan prend en exemple le téléphone, c’est l’un des premiers outils qu’on regarde le matin et le soir. Le e-commerce est l’endroit où il y a le plus de contenu à acheter. Amazon a plus de visites en une heure que la défense n’en a sur un an. Le challenge est d’avoir un prix unique.

Si on vous donnait un 1 million d’euros... ?

Yann Rivoallan : Je me connecterai sur toutes les marketplace, les réseaux de distribution et j’organiserais des ventes à domicile à domicile pour créer un effet de bouche-à-oreille dément, car les vêtements connectés sont des produits qui ont besoin de sociabilité.

Lucas Delattre : J’inviterais professionnels et publics à venir faire des workshops pendant 10 jours avec les étudiants de l’IFM.

Florence Bost : dans tous les projets, ceux qui aboutissent sont ceux qui sont véritablement transversaux, dotés d’une équipe complète, homogène et excellente dans chaque domaine.
L’équipe analyse les données, participe à la conception du design qui n’a jamais été aussi importante.
Il y a une phase d’appropriation du produit qui passe par la démonstration : on le voit par exemple à la par exemple à la Fnac dans les objets connectés tous les design sont identiques. Il faut donc un marketing et un accompagnement innovant.
Je pense donc que je répartirais cet argent pour créer des équipes extrêmement performantes car la technologie a besoin de partage et de lien social.

Quelle est la part de la mode dans le commerce ? Qu’est ce qui va nous faire acheter un vêtement ? La technologie ou le design ?

Florence Bost : La technologie prime sur le design dans des cas médicaux. Mais on achète d’abord parce que l’objet est beau donc le design prime sur la technologie.
Dans les projets connectés et e-textile, à partir du moment où on crée un produit on fait du design produit et cela peut faire peur à la mode car on peut perdre un certain savoir-faire. Mais la nouvelle génération des designers mode est demandeuse et souhaite une ouverture.

Françoise Mamert : Dans la mode il faut que tout soit parfait comme un bijou. Quand on créé un vêtement, tout est choisi avec une extrême minutie. La technologie fait peur parce qu’elle est compliquée, qu’il faut aller plus loin. La recherche coûte cher, il faut trouver d’autres partenaires, entreprises. Tout cela prend du temps mais les choses se mettent en place au fur et à mesure, surtout dans le domaine du sport car les matières sont différentes, il y a moins de contraintes. Donc je pense que la réponse à cette question est encore floue aujourd’hui.

Quid de la sécurité des données ?

Yann Rivoallan : Le marché des vêtements connectés permet de récupérer beaucoup de data et donc de gagner de l’argent pas seulement à travers la vente du produit; Facebook ne gagne pas d’argent en faisant de la techno mais en faisant de la data.

Lucas Delattre : en France, nous ne sommes pas très fort dans l’économie des platesformes.

Florence Bost : c’est en train de changer, les communautés qui s’organisent, comme Cap Digital qui propose aux porteurs de projet de commencer par gagner de l’argent entre eux et facilitent les contacts. Ensuite la déontologie peut limiter mais c’est important dans le monde des datas.

Question sur la problématique du recyclage des vêtements connectés

Florence Bost : Le versioning complique énormément. Le recyclage ici, c’est la prolongation de la vie du produit. L’électronique apporte des solutions par rapport aux ressources naturelles, par exemple on pourrait concevoir produit qui permette de protéger les circuits électroniques tout en les lavant.

Yann Rivoallan : On est bien forcés de constater que lorsqu’une technologie est cassée, on la jette facilement. Pour l’instant, le marché de seconde main semble compliqué.

Lucas Delattre : La location de vêtement qui pourrait occuper ce marché

Le marché est-il prêt pour les vêtements connectés ?

Une étude du R3iLab a permis de mettre en avant le fait que les jeunes ne font pas la différence entre objets et objets connectés ; pour eux un objet connecté est un objet comme un autre.

 

 

R3iLab Open Innovation Expérience : 26 & 27 mai 2016
Le R3iLab, toujours une longueur d’avance…
Bien dans sa mission d’amorçage !

 

 


Nouvelles idées, nouvelles pratiques, nouveaux marchés pour les entreprises, de l’amont à l’aval.
Le R3iLab entraîne les 26 et 27 mai une vingtaine de chefs d’entreprises à découvrir les principaux chercheurs, laboratoires, start-up… des secteurs les plus avancés de la recherche appliquée pour les industries créatives.

Le Réseau conduira ces dirigeants, de la manifestation BPI (toutes les formes d’innovations du big data) au plateau de Saclay. (événement gratuit pour accueillir toute taille d’entreprise, de toutes régions) :

JEUDI 26 MAI

08H00 : BPI INNO-GENERATION / Usine 4.0 + speed dating avec les start-up de la French-Tech

11h00 : Visite de l'incubateur et atelier de prototypage Usine Io

14h00-18h00 : dialogues concrets chercheurs et labos à Saclay

• Medhi Ammi / CNRS : capteurs pour le suivi de l'activité physique
• Camille Duprat, Polytechnique : textile intelligent, gestion des ressources (eau)
• Mathieu Somekh, Polytechnique : visite du Drahi X- Novation Center
• Laurent Didier, Centre Nano Innov : usine du futur, robots collaboratifs ou « cobotifs »

Diner-conférence avec Florence Bost, expert intégration nouvelles technologies & matériaux souples

VENDREDI 27 MAI

9h00-12h00 : Proto204, plateforme innovation, création et formation (Université Paris-Sud Saclay)

• Pierre-Yves Joubert, Université Paris-Sud : multi capteurs capacitifs souples
• Vincent Huc, Université Paris-Sud : fonctionnalisation des fibres
• Marie-Paule Cani, INRIA : rendu 3D des matériaux souples / fluides

14h00-16h00 : à l'ESPCI avec Ludwik Leibler, prix de l'inventeur Européen en 2015 pour les VITRIMERS, une matière plastique supramoléculaire auto cicatrisante

A l’issue de cette immersion résidentielle, la trentaine d’acteurs économiques devront, ensemble, avec l’équipe du réseau, définir le cadre des nouveaux programmes 2016-2017 que le R3iLab présentera le 24 juin.









R3iLab : plus de 10 ans de mobilisation industrielle

- 2002 : stimuler l’innovation et renforcer les coopérations

Des industriels créent le R2ith (Réseau d’innovation des industries du textile habillement) à l’initiative du Secrétariat d’Etat à l’Industrie. 8 pôles régionaux sont organisés, en lien avec l’IFTH, pour favoriser et accroître la compétitivité des entreprises. 20 programmes à vocation marchés sont menés en 7 ans.

- 2009 / 2015 : 500 industriels, 10 programmes pilotes pour l’innovation immatérielle

Le R2ith devient le R3iLab, un laboratoire qui fédère industriels et experts de la filière textile, mode, art de vivre et industrie, en lien avec l’IFM au travers des programmes : Tech & Design, Scenarii 2020, Impact Marché, Tic & Mode, Manu Maestria, Club des Jeunes Dirigeants, VATEX, et pour 2014-2015, Connectitude et Futurs Immédiats.

R3iLab est destiné à :

• Rassembler des acteurs autour de projets concrets d’innovation collective
• Mettre l’immatériel (design, marque, service(s), process, usages, croisements entre
  secteurs), le consommateur et la création au coeur des stratégies d’innovation
• Accompagner les entreprises à lancer des innovations structurantes, des produits appelés «iconiques » donc à forte valeur ajoutée sur des marchés gagnants

Un rôle de laboratoire à vocation marchés pour les industries créatives grâce à cette plateforme industriels / designers / experts marchés

SCENARII 2020

Parmi les différents programmes développés par le R3iLab, Scenarii 2020 se veut résolument tourné vers l’avenir. Cette initiative, lancée en 2010 par les membres du réseau, avait pour premier objectif d’inviter des industriels du secteur textile habillement à se réunir périodiquement pour discuter de leurs visions de la consommation et des usages futurs.

Le champ couvert porte sur l’ensemble de la filière textile, des textiles techniques à la mode et à la décoration. Tous les métiers représentatifs de la chaîne de valeur du secteur (de la production de fibres à la distribution) ont été associés à ces réflexions qui ont mobilisé un groupe de 80 experts pendant 8 mois pour définir les réponses du textile aux comportements à l’horizon 2020. Ces rencontres ont nourri 2 nouveaux programmes prospectifs à vocation marchés :

Futurs Immédiats et Connectitude

Les 10 produits et solutions issus de ces programmes étés exposés Hall 4 - stand H12 Scénographie de Philippe Boisselier

 

Répondre aux tendances de consommation avec des produits du futur liés aux marchés de demain : énergies renouvelables, e-commerce, nouveaux modes de production industrielle et économie circulaire...

5 trinômes chefs d’entreprises, designers et experts marketing combinent savoir-faire internes, technologies externes, apports design et marketing pour accéder à de nouveaux marchés compétitifs.

PROJET #1 : Énergie renouvelable : développer un textile biosourcé, diffuseur de chaleur douce

ClimalinR :
écharpe, masque de détente, sacoche d’ordinateur et rideau en lin diffuseurs de chaleur / fraîcheur douce se rechargeant sur les sources de chaleur « perdues » du quotidien : soleil, radiateur, ordinateur…

Entreprises : Lemaitre Demeestere et Bouchara
Designer : Sheila Kennedy, KVA Matx,
professeur au MIT
Technologie :  MCP

 

PROJET #2 : L’e-commerce au service des vendeurs pour augmenter son CA

Appli smartphone pour les vendeurs. A tout moment et partout : • identifier l’article voulu
• connaître le stock en temps réel
• acter une e-reservation
• choisir un mode de livraison et encaissement

Entreprise : Gérard Darel
Designer : Studio Hyphen
Technologie :  The Other Store


 


PROJET #3 : Passer d’un mode de production artisanal à un mode industriel et diversifier l’offre produits

A partir d’un brevet de cuir à mémoire de forme, permettant un volume 3D sans couture, développement d’un process industriel :
• sous-main dissimulateur de techno par Alice Baraud et Clara Marcenac
• porte-manteau nomade et ses cintres 3D par Adeline Faveau
• luminaire par Sarah Basset

Entreprise : Dognin
Designer : Esad de Reims, Véronique Maire
Technologie : Centrale Lille et Université d’Orsay

 


PROJET #4 : Produire des petites séries réactives à des prix compétitifs en économie 100% circulaire

Sac produit en économie circulaire en toile recyclée et recyclable, produit à 100 % dans l’entreprise, en 1 seule pièce, sans couture, fermé par un clip lui aussi en plastique recyclé

 

Entreprise : Les Tissages de Charlieu
Designer : Eugeni Quitllet
Technologie : Économie 100% circulaire

 

PROJET #5 : Développer un textile producteur d’énergie à partir d’énergie solaire

Concept « TEXtile3.0 », mobiliers outdoor/indoor connectés en autonomie d’énergie3

Entreprises : Société Choletaise de Fabrication  et Garnier-Thiebaut
Designer : Amaury Poudray
Technologie : Armor et Structures

 

Développer les fonctionnalités des textiles grâce aux technologies connectées dans les univers événementiel, médical, bien-être et logistique...

5 trinômes designers / technologues, entreprises textiles et entreprises du secteur des TIC intègrent des technologies matures et ouvertes au digital pour de nouvelles solutions marché.

 

PROJET #1 : Doter le textile de fonctions de communication : localisation, traçabilité, informations stockées à vie

Grâce à des puces RFID invisibles (Primo 1D) intégrées au cours du tricotage, la chaussette communique à des fins de logistique mais aussi sur son origine, sa composition, donne des conseils d’entretien, fait fonction d’antivol et se prémunit contre la contrefaçon…

Entreprise : Bleu Forêt
Designer : Enero
Technologie : Primo 1D

 

 

PROJET #2 : Développer un accessoire de corseterie qui transforme la lingerie en un partenaire du bien-être

Les composants d’Odea se dotent de capteurs invisibles : chaque femme peut ainsi, à tout moment de la journée, mesurer son niveau de stress et son degré d’activité, via une interface sur son smartphone. Elle optimise son bien-être en gérant son activité quotidienne, au travail, à la maison, dans la rue, etc

Entreprise : Odea
Designer :Top Tex 3
Assistance :Orange

 

 

PROJET #3 : Animer les espaces commerciaux et évènementiels grâce à un balisage textile lumineux et modulable

Un système de potelets de balisage rechargeables en énergie pour 24 heures, connectés par la corde lumineuse de Meyer-Sansboeuf qui apporte à l’ensemble un aspect et un toucher originaux, chaleureux et élégants

Entreprises : Corderie Meyer-Sansboeuf et Burger
Designer :DGT Dan Dorell
Technologie :Concept Light

 

 

PROJET #4 : Mettre au point un vêtement intelligent avec un design attractif pour aider au diagnostic et au  suivi de l’épilepsie

35 capteurs corporels intégrés dans un T-shirt et un bonnet pour économiser 2 ans d’examens coûteux sur le diagnostic de l’épilepsie, l’ajustement du traitement et la prévention des crises : une libération à terme des malades les plus atteints

Entreprise : Bioserenity
Designer : Gaspard Yurkievich
Technologie textile : IFTH

 

 

PROJET #5 : Développer un revêtement de sol textile pour animer de façon sensorielle et customisée les espaces de vente et évènementiels

Le sol du magasin, de l’entrée d’un stade ou des allées du hall d’exposition devient une interface : la présence et les mouvements des personnes déclenchent des animations sonores, lumineuses ou digitales. Doublet signe ce premier démonstrateur sensoriel de moquette connectée, support d’animations ad-hoc, attractives et interactives

Entreprise : Doublet
Designer : Studio Alexandre Fougea
Technologie textile : Data Paulette4

 

 

R3iLab est co-géré par un Comité de Gouvernance de 4 professionnels reconnus :

 

Elizabeth Ducottet
Présidente Directrice
Générale de Thuasne

Nelly Rodi
Vice-présidente de la CCIP Paris

André Beirnaert
Vice-président de l’IFM

Dominique Jacomet
Directeur Général de l’IFM

 

R3iLab est à la source de projets de collaboration dirigés par Nelly Rodi en partenariat avec un président chef d’entreprise à la tête de chacun des programmes opérationnels :
 

Tech & Design

 

Croiser savoir-faire des industriels et imaginaire des créateurs
Présidé par Paul de Montclos, PDG de Garnier Thiebaut

 

Impact Marché  

Analyser des cas et diffuser les bonnes pratiques
Présidé par Jean-Guy Le Floch, PDG d’Armor Lux

 

Tic & Mode  

Favoriser avec Cap Digital la convergence entre mode et fonctionnalités du numérique
Présidé par Philippe Joffard, Président du directoire de Béaba

 

Manu Maestria  

Elargir les champs économiques des savoir-faire artisanaux
Présidé par Olivier Fournier, Directeur Général du pôle artisanal maroquinerie et sellerie d’Hermès

 

VATex

 

 

Valoriser les innovations textiles dans le cadre de vie
Présidé par Markus Schwyn, PDG de Kermel

 

 

Appliquer des technologies matures récentes aux «textiles connectés» dans une vision marché
Présidé par Serge Piolat, ancien Président du groupe Schappe
Ouvrir de nouveaux marchés en réponse aux grands courants d’évolution socio-économique
Présidé par Bernard Cugerone, Président de JRC REFLEX

 

R3iLab un modèle souple, flexible, un ancrage territorial articulé autour de 8 régions :

Alsace Markus Schwyn (Société Kermel)
Champagne Ardennes
Antoine de Villoutreys (TF Création)
Lorraine
Paul de Montclos (Garnier Thiebaut)
Midi-Pyrénées
Xavier Plo (Etablissements Plo)
Pays de Loire
Tony Herblot (Socovet sistem)
Paris Île-de-France
Nelly Rodi (CCIP Paris)
Nord
Gérard Loingeville
Sud-Est
Eric Boel (Les Tissages de Charlieu)

Un réseau d’industriels pour les industriels afin de développer et d’appliquer
l’innovation immatérielle dans les industries créatives

Coordination générale > Stanislas Vandier - svandier@free.fr - Secrétariat général > Danièle Clutier – dclutier@ifm-paris.com

Plus d’informations sur le site du R3iLab – www.r3ilab.fr