https://medium.com/interface-by-r3ilab/un-impératif-dinnovation-5518b06fed45
R3iLab
Scénarii
2030
Le consommateur, vecteur-roi de
l’innovation pour les industries
créatives ?
Avec Scénarii 2030, le R3iLab
intensifie son rôle de laboratoire
et sa mission, depuis 15 ans, de
préfiguration des marchés. Depuis
ce printemps des rencontres
brainstorming avec industriels,
prescripteurs et créatifs ont
permis de dégager des pistes
concrètes afin d’épauler les
entreprises dans leurs choix
stratégiques.
Les résultats pratiques de ces 6
mois d’entrevues intensives seront
présentés le 11 décembre 2019 de
08h30 à 12h30 au Ministère de l’Economie,
139 rue de Bercy, Paris 12.
Inscriptions et informations sur
R3ilab.fr
Une suite à Scenarii 2020 dévoilé
en juin 2015, également à Bercy !
Le réseau y révélait l’importance
de 4 équations à résoudre pour la
compétitivité des PME et ETI des
industries créatives : global /
local, matériel / immatériel,
nomadisme / urbanisation et quid
du développement durable ?
La centaine de contributeurs aux
travaux préparatoires pour
Scénarii 2030 ont - rapidement -
décidé de privilégier 4 types de
comportements consommateur(s). Il
s’agit avant tout de répondre à
ses besoins, à ses attentes, à ses
choix et non d’en créer pour lui !
Le R3iLab et ses invités nous
diront qui sont ces consommateurs
/ citoyens et détermineront quels
impacts en découlent pour
l’industrie en jouant la
combinaison gagnante, technologies
avancées et relations humaines.
Une matinée de travail et de
réflexions enrichie du décryptage
d’exemples concrets et de success
stories, aujourd’hui et au futur,
présentés en direct sur la scène
du centre de conférences Mendès
France.
Cap sur les consommateurs,
influenceurs, prescripteurs,
acteurs !
R3iLab
présente
NeXT
à FUTUR.E.S
à la Grande Halle de La Villette
21-22-23 juin 2018
NeXT un programme qui accompagne
les industriels français du
textile / habillement dans une
démarche invitant les industries
créatives à produire …
différemment.
Le R3iLab (Réseau d’Innovation
Immatérielle Industrielle) est un
réseau de chefs d’entreprises du
textile, de la mode et des
industries créatives dont
l’objectif est de promouvoir
l’innovation, notamment
immatérielle, dans l’industrie. Ce
mouvement, piloté par des
industriels pour des industriels,
conçoit, met en place, anime et
organise un certain nombre
d’actions et de projets destinés à
soutenir l’innovation au sein des
entreprises.
En 2018 le R3iLab a lancé un
nouveau programme NeXT dédié aux
nouveaux process de fabrication
dans la filière française des
matériaux souples de l’amont à
l’aval.
NeXT veut contribuer à construire
l’industrie du futur : nouveaux
processus productifs, intégration
de nouveaux matériaux, nouveaux
équipements, nouvelles
organisations de production.
Les programmes initiés depuis 2009
par le R3iLab ont essentiellement
concerné les professionnels du
secteur textile/habillement, mais,
pour la première fois, 4 des 5
projets soutenus dans le programe
NeXT impliquent directement le
consommateur. C’est la raison
majeure de la présence de NeXT à
FUTUR.E.S, une occasion pour le
grand public de pénétrer les
arcanes de l’innovation
immatérielle industrielle des
produits qu’ils acquerront demain.
Le comité de pilotage de NeXT est
présidé par Catherine Gorgé,
secrétaire générale du groupe
Prodways et Nelly Rodi, fondatrice
du cabinet de tendances
international éponyme et
coprésidente du R3iLab.
Le R3iLab, une mission :
• Rassembler des acteurs autour de
projets concrets d’innovation
collective
• Mettre l’immatériel (design,
marque, service(s), process,
usages, croisements entre
secteurs), le consommateur et la
création au coeur des stratégies
d’innovation
• Accompagner les entreprises afin
de lancer des innovations
structurantes, des produits, des
solutions à forte valeur ajoutée
sur des marchés gagnants
Depuis 2002 : stimuler
l’innovation et renforcer les
coopérations. Des industriels
créent le R2ith (Réseau
d’innovation des industries du
textile habillement) à
l’initiative du Secrétariat d’Etat
à l’Industrie. 8 pôles régionaux
sont organisés, en lien avec l’IFTH,
pour favoriser et accroître la
compétitivité des entreprises. 20
programmes à vocation marchés sont
menés en 7 ans.
Depuis 2009 : 500 industriels, 12
programmes pilotes pour
l’innovation immatérielle. Le
R2ith devient le R3iLab, un
laboratoire qui fédère industriels
et experts de la filière textile,
mode et art de vivre, en lien avec
l’IFM au travers des programmes et
des événements. Un rôle de
laboratoire à vocation marchés
pour les industries créatives
grâce à cette plateforme
industriels / ingénieurs /
designers / experts marchés.
1083
NeXT - sur-mesure numérique :
innover dans la conception de
jeans sur-mesure grâce à une
application produisant
instantanément un patronage
directement exploitable en atelier
1083 : c’est le nombre de
kilomètres qui séparent Porspoder
et Menton, les deux villes les
plus éloignées de l’hexagone.
Depuis 2012, la marque 1083
propose des produits de
prêt-à-porter éthiques et
équitables distribués notamment
dans leur réseau de boutiques
Modetic. Après les chaussures, les
T-shirts en coton bio,1083 lance
les premiers jeans entièrement
teints, tissés (Loire ou Vosges),
délavés et confectionnés
(Marseille, Guingamp ou Romans) en
France. www.1083.fr
Intégration dans la chaîne de
conception des jeans 1083 de la
solution Style and Fit de Neatek,
une application qui automatise
l’édition du patronage. Les
mesures du client sont prises en
boutique ou communiquées par le
web à l’aide d’un configurateur
pour le choix des styles et des
matières. Les données clients
ainsi transmises permettent la
génération immédiate du patronage
personnalisé, avec les données
techniques associées à la
commande. Il ne reste plus qu’à
couper et assembler en atelier
pour une livraison express du jean
commandé. www.neatek.fr
Le Slip Français
NeXT - imaginer le nouveau
sous-vêtement français : inventer
un nouveau modèle de fabrication
made in France
Le Slip Français : son credo est
de réinventer la fabrication
textile en France. Du tricotage à
la confection, du dessin du
produit à la boîte qui
l’enveloppe, des lieux de shooting
photos aux étiquettes, toutes les
étapes de fabrication du Slip
Français sont Made in France. Sa
mission : changer notre façon de
consommer. Vers une aventure
responsable et engagée.
www.leslipfrancais.com
Abréger le processus de
fabrication en réduisant le nombre
d’étapes de confection en restant
Made in France. Les nouveaux
procédés de découpe laser et de
thermocollage apportés par
l’atelier technologique au service
des industriels, Top Tex Cube,
réduisent drastiquement le nombre
de pièces de patronage, donc
d’opérations. www.toptexcube.com
R3iLab
R3iLab : les lauréats du programme
NeXT, produire autrement
R3iLab, le Réseau d’Innovation
Immatérielle pour l’Industrie
poursuit ses missions en faveur
des entreprises de l’art de vivre
au sens large. Avec le soutien de
l’État, il vise à promouvoir au
sein de ces secteurs un recours
accru à l’innovation, notamment
immatérielle et à la créativité.
En 2017, le Réseau a lancé un
programme modèle – NeXT – dédié
aux nouveaux process de
fabrication dans la filière
française des matériaux souples,
de l’amont à l’aval. NeXT veut
contribuer à construire
l’industrie du futur : nouveaux
processus productifs, intégration
de nouveaux matériaux, nouveaux
équipements, nouvelles
organisations de production...
Le comité de pilotage présidé par
Catherine Gorgé, secrétaire
générale du groupe Prodways, et
Nelly Rodi, co-présidente du
R3iLab, a adopté, mercredi 1 mars
2017, cinq projets. Membres du
jury : Carole Mauguin, directrice
production de Mulliez-Flory et
directrice innovation du Pôle Mode
Ouest ; Matthieu Ducottet :
directeur innovation de Thuasne ;
Philippe Joffard : ancien
dirigeant de Lafuma et de Béaba,
aujourd’hui à la tête de Top Tex
Cube ; Bruno Mougin : directeur de
projets Techtera ; Stéphan Vérin :
secrétaire général Up-Tex.
:
Febvay
Projet : mettre en œuvre un plan
d’innovation digitale,
amélioration de l’offre de
personnalisation.
L’entreprise : Febvay est
spécialisée dans la fabrication de
vêtements professionnels d’image
dans les secteurs des métiers de
bouche et de l’hôtellerie-restauration.
Le Slip Français
Projet : inventer un nouveau
modèle de fabrication made in
France.
L’entreprise : Le Slip Français
conçoit et commercialise
(e-commerce et boutiques) des
sous-vêtements fabriqués en
France.
Les Tissages de Charlieu (LTC)
Projet : intégrer des déchets
textile, habituellement non
recyclés, dans une économie
circulaire de production.
L’entreprise : LTC produit des
tissus jacquard et unis pour
l’habillement, l’ameublement et le
secteur des tissus techniques.
Sericyne
Projet : optimiser le processus de
fabrication de la matière et
permettre la relance d’une
industrie régionale de la soie.
L’entreprise : créée en 2015,
Sericyne exploite un procédé
original pour produire des pièces
de soie non tissée en 2 et 3
dimensions à destination de
l’industrie du luxe.
Union Textile de Tourcoing
(UTT)
Projet : robotiser des opérations
de manutention pour le bobinage
après teinture.
L’entreprise : UTT est un
fabricant de fils teints pour le
tricotage et le tissage de
création.
R3iLab – NeXT – Donner envie
d’industrie
Le R3iLab, un réseau d’industriels
pour les industriels pour
développer et appliquer
l’innovation
dans les industries créatives
R3iLab
8
décembre – Open Innovation
Experience – 3e édition !
Rencontre avec le meilleur de
l’innovation à Lille-Roubaix
Le Réseau Innovation
Immatérielle pour l’Industrie
(R3iLab) propose à ses membres
une journée de prospective
stratégique à Lille-Roubaix le 8
décembre.
Après le succès de la précédente
édition de mai 2016 en
Ile-de-France, cette nouvelle
mission offre à 20 industriels
un dialogue direct avec les
acteurs majeurs de l’Open
Innovation Experience autour du
textile, des matériaux souples
et industries créatives.
La journée s’articulera autour
de plusieurs rendez-vous :
-
visite du CETI (Centre Européen
des Textiles Innovants)
-
rencontres avec les chercheurs
des laboratoires Gemtex de l’ENSAIT
à Roubaix
-
découverte de l’incubateur et
accélérateur lillois
Euratechnologies et échanges
avec les équipes scientifiques
des laboratoires suivants :
- SI-LAB : Shopping Innovation
Lab, innovations retail,
commerce du futur…
- CITC : technologies sans
contact, Internet des Objets (IoT)
- CEA-Tech : services à
l’industrie, plateformes
technologies, aide à
l’innovation
- INRIA : innovation numérique,
plateforme logicielle,
transferts de technologies
* * * *
R3ilab : un rôle de laboratoire
à vocation marchés pour les
industries créatives
grâce à cette plateforme
industriels / designers /
experts marchés
Tous les programmes concrets,
toutes les informations secteurs
mode et art de vivre, toute
l’actualité du Réseau sur :
www.r3ilab.fr
COMPTE-RENDU
DES TABLES RONDES DU 9 JUIN 2016
« VETEMENTS
CONNECTES : DE L’INDUSTRIE TEXTILE
A LA FILIERE IOT
»
Introduction, par
Stanislas Vandier, directeur
général adjoint de Wire Beauty et
coordinateur général du R3iLab,
modérateur des 3 tables rondes.
Même si le marché
du textile connecté est émergent
et concerne principalement le BtoB,
c’est un secteur où on a des
informations et qui est identifié
comme une véritable catégorie. On
estime qu’il représentera un CA de
3 milliards de dollars à l’horizon
2026, avec pour secteur principal
le Home & Lifestyle, suivi du
médical, du sport & fitness.
(chiffres issus du rapport CAGR).
Quelques verrous
technologiques sont encore à
résoudre. En 2011, l’enjeu était
d’avoir une fibre textile qui
puisse capter et transmettre la
data. Aujourd’hui, les principaux
points de blocage sont les
connexions au sein des vêtements
connectés, l’autonomie et la
batterie, la récupération de
l’énergie, l’entretien et le
lavage. C’est pourquoi une large
R&D est mise en oeuvre en amont
avec les acteurs de la filière
(notamment sur les technologies
photovoltaïques, les encres et les
impressions directes de capteur).
Cette R&D est portée par les
start-up, mise en oeuvre par les
industriels et développée par les
consortiums et les grands groupes.
Le textile est une
plateforme souple, un vecteur
d’opportunités et permet à
plusieurs domaines de se croiser.
Quand on parle de vêtements
connectés c’est pour le textile,
la data et l’électronique, un
croisement de données qui jusqu’à
ce jour n’avaient rien à faire
ensemble. Les acteurs s’associent
pour réunir data et textile afin
de créer des applications proches
des usages du consommateur.
A titre d’exemple,
un plan du gouvernement américain
de 317 millions de dollars a été
voté pour réinventer l’industrie
textile. Annoncé le 1er avril
dernier par l’administration Obama,
l’Advanced Functionnal Fabrics of
America (AFFOA) a été sélectionné
pour accélérer l’innovation dans
les secteurs des fibres et des
textiles aux États-Unis. Initié et
herbergé par le MIT, l’AFFOA
regroupe 32 universités, 16
sociétés privés, 72 sites
industriels, 26 incubateurs de
startups à travers 27 États.
L’enjeu : stimuler l’innovation de
rupture dans le secteur du textile
en inventant la fibre du futur.
Quelques exemples
de transversalités réussies :
l’américain MC10 qui propose des
solutions médicales digitales, le
T-shirt biométrique du canadien
Hexoskin, le français Primo1D qui
développe un fil textile RFID. A
noter également, les 10 projets
issus des programmes Connectitudes
et Futurss Immédiats du R3iLab.
A l’horizon
2020, le textile photovoltaïque va
générer une véritable avancée.
On notera également deux sources
de richesse du textile et
vêtements connectés à 2020 : la
connexion objets / machines, la
richesse des data.
Autour de la 1ère
table ronde, 4 intervenants ont
parlé du e-textile et de
l’innovation :
Cityzen Sciences,
représentée par Gilbert Reveillon,
directeur international, est une
entreprise française qui vend
l’usage de sa technologie à
diverses sociétés ou marques. La
société vise l’international et le
foisonnant marché chinois. Il
souligne l’importance de la
protection des brevets et la
difficulté du passage à l’échelle
internationale
In&Motion,
représentée par son dirigeant
Pierre François Tissot, se
positionne comme fournisseur de
technologie dont le premier
objectif est la protection des
skieurs. Leur produit : un gilet
avec un airbag intelligent
intégré, qui détecte et anayse la
perte d’équilibre et réagit avant
la chute. Le gilet, développé en
collaboration avec l’équipe de
France de ski, fonctionne jusqu’à
2 000 mètres d’altitude, à – 20°.
Les objets connectés mélangent
hardware et software. Les capteurs
envoient 15 millidonnées par
secondes. Il faut les organiser
pour qu’elles soient pertinentes
pour l’utilisateur. In&Motion
vient de signer pour une version
moto.
C’est très positif car
l’algorithme est enrichi par
l’utilisateur : plus il y aura
d’utilisateurs, plus il y aura de
données donc plus il sera simple
d’améliorer les algorithmes.
Emiota,
représentée par son dirigeant
Bertrand Dupla, présente Belty
Good Vibes, une ceinture connectée
pour l’homme dont le but est
double : 1. récupérer des
informations journalières et
suivre l’activité de
l’utilisateur. 2. agir sur le
stress et la respiration grâce à
un moteur intégré qui émet des
vibrations pour accélérer la
cadence si l’utilisateur veut être
plus actif, ou amplifier la
respiration ventrale pour respirer
plus tranquillement.
Wired Beauty,
représentée par la chef de projet
R&D Célia Corsin, pour Héliosense,
le 1er dispositif textile connecté
qui permet le suivi des UV. La
plupart des trackeurs UV se basent
sur la captation de la lumière.
Ici, la technologie combine
capteurs et cartes
multi-orientations pour mesurer en
temps réel UVA et UVB, donner un
indice UV entre 1 et 15, et
calculer la dose d’UV récupérée
dans la journée. C’est un
accessoire discret, pratique de
part sa souplesse et qui résiste à
l’eau, la technique d’assemblage
est sans coupure. Le projet
devrait être lancé l’année
prochaine pour moins de 90 euros.
Quels sont les
verrous technologiques à résoudre
?
La batterie, la consommation
d’énergie par rapport aux flux de
données reçus, le passage à
l’échelle, la miniaturisation, les
connexions entre les différents
supports, la rigidité de
l’électronique.
Quelle est la principale
concurrence sur le marché des
vêtements connectés ?
Des méga structures comme
Google et des start-up très
innovantes qui réussissent
d’importantes levées de fonds. Il
y a également une difficulté liée
à la création de marque par
rapport aux caractéristiques
régionales (il est plus difficile
de vendre aux 360 000 millions
d’européens qu’aux USA). L’ubérisation
de l’économie modifie les échanges
commerciaux traditionnels et la
blockchain vient même hacker les
start-up.
Comment réagit
la distribution sur les approches
BtoB, BtoC et sur les objets
connectés ?
Il y a des ventes mais elles
doivent être accompagnées par des
experts, ce qui implique un grand
besoin d’évangélisation. On a
toujours besoin d’être derrière
pour expliquer le produit, pour
être sûr qu’il soit bien pris en
main sur toute la chaîne de
valeur. Voilà pourquoi la
distribution est encore
consommatrice de
marge.
2ème
table ronde
avec Françoise Mamert et
Clémentine Chambon, Design Percept
Clémentine Chambon
et Françoise Mamert se sont
rencontrées en 2004, les deux
designers ont crée l’agence Design
Percept en 2008. Elles présentent
ici le résultat du concours EDF
sharing energy in the city 2030,
sur la création d’un vêtement
thermique et cinétique. Elles ont
travaillé avec Vitruvian, designer
d’interface qui conçoit des
vêtements générateurs d’énergie.
A l’occasion de
leur première présentation (le
projet était d’associer une
structure photovoltaïque avec une
passementerie lumineuse), les 2
designers se sont rendues compte
de la nécessité de faire sauter
les barrières avec les ingénieurs
et les chercheurs, qui réalisent
des schémas pour comprendre les
difficultés. Ici, le but était de
réunir les imaginaires dans un
brainstorming créatif pour définir
comment et dans quelle mesure
l’énergie peut être captée. Il est
fondamental que les ingénieurs
n’aient pas envie de concevoir
leur design tous seuls.
Le 1er enjeu était
de créer un vêtement connecté qui
puisse être porté en dehors d’un
usage sportif. La robe est faite
pour le quotidien, aujourd’hui le
textile connecté rime souvent avec
sport, ici c’est un vêtement
urbain. Le 2ème enjeu était
d’avoir une technologie
suffisamment intégrée et souple
pour être désirable et donc
d’associer les compétences avec
succès. Il faut toujours
s‘accompagner les uns les autres
car la technoloige marche en même
temps que le design et la
création. C’est parfois très
simple de se comprendre explique
Françoise Mamert : « quand le
dialogue est trop confus, on prend
son rouleau de scotch et on fait
un proto. Quand les échanges de
mails deviennent fleuves, on prend
un billet de un billet de
train et on se déplace ». Les
principaux blocages ont été
l’aspect éphémère de l’impression
textile, le sourcing du bon
circuit pour booster les échanges
thermiques, l’inclusion des
panneaux photovoltaiques qui
intègre la dimension mode.
Le thème du camouflage a été
l’obsession du projet pour pouvoir
totalement intégrer la technologie
dans le vêtement. Le motif est
noir car il permet de cacher les
connectiques. Aorès une importante
recherche, tout a été découpé au
laser car l’idée était de répartir
toutes les cellules sur la surface
et le vêtement. La confection a
été réalisée en 15 jours. Le
projet n’est pas commercialisable
car il n’est pas lavable.
L’accueil du projet a été
excellent à l’Exposition
Universelle de Milan et au
Digifest de Toronto.
3ème table ronde
avec Flor ence Bost, designer
spécialisée dans l’intégration des
nouvelles technologies dans le
textile, Lucas Delattre,
professeur à l’IFM et Yann
Rivoallan, fondateur de
The Other Store.
Le marché du
vêtement connecté va t-il passer
du concept à un marché de masse ?
Florence Bost
explique que même si la demande
est forte, l’intégration
électronique implique des process
complexes et dans le domaine de la
mode, les aboutissements sont
rares.
Comment la mode
appréhende le potentiel du
vêtement connecté ?
Pour Lucas
Delattre, la technologie
s’intéresse plus à la mode que la
mode ne s’intéresse à la
technologie ? Est-ce-que la valeur
ajoutée sera plutôt du côté mode
ou de la technologie ?
Le marché du vêtement connecté est
un marché BtoB, un marché encore
lilliputien.
Yann Rivoallan prend en exemple le
téléphone, c’est l’un des premiers
outils qu’on regarde le matin et
le soir. Le e-commerce est
l’endroit où il y a le plus de
contenu à acheter. Amazon a plus
de visites en une heure que la
défense n’en a sur un an. Le
challenge est d’avoir un prix
unique.
Si on vous
donnait un 1 million d’euros... ?
Yann Rivoallan :
Je me connecterai sur toutes les
marketplace, les réseaux de
distribution et j’organiserais des
ventes à domicile à domicile pour
créer un effet de bouche-à-oreille
dément, car les vêtements
connectés sont des produits qui
ont besoin de sociabilité.
Lucas Delattre :
J’inviterais professionnels et
publics à venir faire des
workshops pendant 10 jours avec
les étudiants de l’IFM.
Florence Bost :
dans tous les projets, ceux qui
aboutissent sont ceux qui sont
véritablement transversaux, dotés
d’une équipe complète, homogène et
excellente dans chaque domaine.
L’équipe analyse les données,
participe à la conception du
design qui n’a jamais été aussi
importante.
Il y a une phase d’appropriation
du produit qui passe par la
démonstration : on le voit par
exemple à la par exemple à la Fnac
dans les objets connectés tous les
design sont identiques. Il faut
donc un marketing et un
accompagnement innovant.
Je pense donc que je répartirais
cet argent pour créer des équipes
extrêmement performantes car la
technologie a besoin de partage et
de lien social.
Quelle est la
part de la mode dans le commerce ?
Qu’est ce qui va nous faire
acheter un vêtement ? La
technologie ou le design ?
Florence Bost : La
technologie prime sur le design
dans des cas médicaux. Mais on
achète d’abord parce que l’objet
est beau donc le design prime sur
la technologie.
Dans les projets connectés et
e-textile, à partir du moment où
on crée un produit on fait du
design produit et cela peut faire
peur à la mode car on peut perdre
un certain savoir-faire. Mais la
nouvelle génération des designers
mode est demandeuse et souhaite
une ouverture.
Françoise Mamert :
Dans la mode il faut que tout soit
parfait comme un bijou. Quand on
créé un vêtement, tout est choisi
avec une extrême minutie. La
technologie fait peur parce
qu’elle est compliquée, qu’il faut
aller plus loin. La recherche
coûte cher, il faut trouver
d’autres partenaires, entreprises.
Tout cela prend du temps mais les
choses se mettent en place au fur
et à mesure, surtout dans le
domaine du sport car les matières
sont différentes, il y a moins de
contraintes. Donc je pense que la
réponse à cette question est
encore floue aujourd’hui.
Quid de la
sécurité des données ?
Yann Rivoallan :
Le marché des vêtements connectés
permet de récupérer beaucoup de
data et donc de gagner de l’argent
pas seulement à travers la vente
du produit; Facebook ne gagne pas
d’argent en faisant de la techno
mais en faisant de la data.
Lucas Delattre :
en France, nous ne sommes pas très
fort dans l’économie des
platesformes.
Florence Bost :
c’est en train de changer, les
communautés qui s’organisent,
comme Cap Digital qui propose aux
porteurs de projet de commencer
par gagner de l’argent entre eux
et facilitent les contacts.
Ensuite la déontologie peut
limiter mais c’est important dans
le monde des datas.
Question sur la
problématique du recyclage des
vêtements connectés
Florence Bost : Le
versioning complique énormément.
Le recyclage ici, c’est la
prolongation de la vie du produit.
L’électronique apporte des
solutions par rapport aux
ressources naturelles, par exemple
on pourrait concevoir produit qui
permette de protéger les circuits
électroniques tout en les lavant.
Yann Rivoallan :
On est bien forcés de constater
que lorsqu’une technologie est
cassée, on la jette facilement.
Pour l’instant, le marché de
seconde main semble compliqué.
Lucas Delattre : La location de
vêtement qui pourrait occuper ce
marché
Le marché est-il prêt pour
les vêtements connectés ?
Une étude du
R3iLab a permis de mettre en avant
le fait que les jeunes ne font pas
la différence entre objets et
objets connectés ; pour eux un
objet connecté est un objet comme
un autre.
R3iLab Open Innovation Expérience
: 26 & 27 mai 2016
Le R3iLab,
toujours une longueur d’avance…
Bien dans sa mission d’amorçage !
|
Nouvelles idées, nouvelles
pratiques, nouveaux marchés pour
les entreprises, de l’amont à
l’aval.
Le R3iLab entraîne les 26 et 27
mai une vingtaine de chefs
d’entreprises à découvrir les
principaux chercheurs,
laboratoires, start-up… des
secteurs les plus avancés de la
recherche appliquée pour les
industries créatives.
Le Réseau conduira ces dirigeants,
de la manifestation BPI (toutes
les formes d’innovations du big
data) au plateau de Saclay.
(événement gratuit pour accueillir
toute taille d’entreprise, de
toutes régions) :
► JEUDI 26 MAI
08H00 : BPI INNO-GENERATION
/ Usine 4.0 + speed dating avec
les start-up de la French-Tech
11h00 : Visite de
l'incubateur et atelier de
prototypage Usine Io
14h00-18h00 : dialogues
concrets chercheurs et labos à
Saclay
• Medhi Ammi / CNRS : capteurs
pour le suivi de l'activité
physique
• Camille Duprat, Polytechnique :
textile intelligent, gestion des
ressources (eau)
• Mathieu Somekh, Polytechnique :
visite du Drahi X- Novation Center
• Laurent Didier, Centre Nano
Innov : usine du futur, robots
collaboratifs ou « cobotifs »
Diner-conférence avec
Florence Bost, expert intégration
nouvelles technologies & matériaux
souples
►
VENDREDI 27 MAI
9h00-12h00 : Proto204,
plateforme innovation, création et
formation (Université Paris-Sud
Saclay)
• Pierre-Yves Joubert, Université
Paris-Sud : multi capteurs
capacitifs souples
• Vincent Huc, Université
Paris-Sud : fonctionnalisation des
fibres
• Marie-Paule Cani, INRIA : rendu
3D des matériaux souples / fluides
14h00-16h00 : à l'ESPCI
avec Ludwik Leibler, prix de
l'inventeur Européen en 2015 pour
les VITRIMERS, une matière
plastique supramoléculaire auto
cicatrisante
A l’issue de cette immersion
résidentielle, la trentaine
d’acteurs économiques devront,
ensemble, avec l’équipe du réseau,
définir le cadre des nouveaux
programmes 2016-2017 que le R3iLab
présentera le 24 juin.
R3iLab : plus de 10 ans de
mobilisation industrielle
- 2002 : stimuler l’innovation
et renforcer les coopérations
Des industriels
créent le R2ith (Réseau
d’innovation des industries du
textile habillement) à
l’initiative du Secrétariat d’Etat
à l’Industrie. 8 pôles
régionaux sont organisés, en
lien avec l’IFTH, pour favoriser
et accroître la compétitivité des
entreprises. 20 programmes
à vocation marchés sont menés en 7
ans.
- 2009 / 2015 :
500 industriels, 10 programmes
pilotes pour l’innovation
immatérielle
Le R2ith
devient le R3iLab, un
laboratoire qui fédère industriels
et experts de la filière textile,
mode, art de vivre et industrie,
en lien avec l’IFM au travers des
programmes : Tech & Design,
Scenarii 2020, Impact Marché, Tic
& Mode, Manu Maestria, Club des
Jeunes Dirigeants, VATEX, et pour
2014-2015, Connectitude et Futurs
Immédiats.
R3iLab est
destiné à :
• Rassembler des
acteurs autour de projets
concrets d’innovation collective
• Mettre l’immatériel (design,
marque, service(s), process,
usages, croisements entre
secteurs), le consommateur et
la création au coeur des
stratégies d’innovation
• Accompagner les entreprises à
lancer des innovations
structurantes, des produits
appelés «iconiques » donc à
forte valeur ajoutée sur des
marchés gagnants
Un rôle de
laboratoire à vocation marchés
pour les industries créatives
grâce à cette plateforme
industriels / designers / experts
marchés
SCENARII 2020
Parmi les
différents programmes développés
par le R3iLab, Scenarii 2020 se
veut résolument tourné vers
l’avenir. Cette initiative,
lancée en 2010 par les membres du
réseau, avait pour premier
objectif d’inviter des industriels
du secteur textile habillement à
se réunir périodiquement pour
discuter de leurs visions de la
consommation et des usages futurs.
Le champ
couvert porte sur l’ensemble de
la filière textile, des textiles
techniques à la mode et à la
décoration. Tous les métiers
représentatifs de la chaîne de
valeur du secteur (de la
production de fibres à la
distribution) ont été associés à
ces réflexions qui ont mobilisé un
groupe de 80 experts pendant 8
mois pour définir les réponses
du textile aux comportements à
l’horizon 2020. Ces rencontres
ont nourri 2 nouveaux
programmes prospectifs à vocation
marchés :
Futurs Immédiats
et Connectitude
Les 10 produits et solutions
issus de ces programmes étés
exposés Hall 4 - stand H12
Scénographie de Philippe
Boisselier
Répondre aux
tendances de consommation avec des
produits du futur liés aux marchés
de demain : énergies
renouvelables, e-commerce,
nouveaux modes de production
industrielle et économie
circulaire...
5 trinômes
chefs d’entreprises, designers et
experts marketing combinent
savoir-faire internes,
technologies externes, apports
design et marketing pour accéder à
de nouveaux marchés compétitifs.
PROJET #1 : Énergie
renouvelable : développer un
textile biosourcé, diffuseur de
chaleur douce
ClimalinR :
écharpe, masque de détente,
sacoche d’ordinateur et rideau en lin
diffuseurs de chaleur / fraîcheur
douce se rechargeant sur les sources
de chaleur « perdues » du quotidien :
soleil, radiateur, ordinateur… |
Entreprises : Lemaitre
Demeestere et Bouchara
Designer : Sheila Kennedy,
KVA Matx,
professeur au MIT
Technologie : MCP
|
PROJET #2 : L’e-commerce au
service des vendeurs pour
augmenter son CA
|
Appli smartphone pour les
vendeurs. A tout moment et partout : •
identifier l’article voulu
• connaître le stock en temps
réel
• acter une e-reservation
• choisir un mode de livraison
et encaissement
Entreprise : Gérard Darel
Designer : Studio Hyphen
Technologie : The Other
Store
|
PROJET #3 : Passer d’un mode de
production artisanal à un mode
industriel et diversifier l’offre
produits
A partir
d’un brevet de cuir à
mémoire de forme, permettant
un volume 3D sans couture,
développement d’un process
industriel :
• sous-main dissimulateur de
techno par Alice Baraud et
Clara Marcenac
• porte-manteau nomade et
ses cintres 3D par Adeline
Faveau
• luminaire par Sarah Basset |
Entreprise
: Dognin
Designer : Esad de Reims,
Véronique Maire
Technologie : Centrale Lille
et Université d’Orsay
|
PROJET #4 : Produire des petites
séries réactives à des prix
compétitifs en économie 100%
circulaire
|
Sac produit en
économie circulaire en toile recyclée
et recyclable, produit à 100 % dans
l’entreprise, en 1 seule pièce, sans
couture, fermé par un clip lui aussi
en plastique recyclé
Entreprise : Les Tissages de Charlieu
Designer : Eugeni Quitllet
Technologie : Économie 100%
circulaire |
PROJET #5 : Développer un
textile producteur d’énergie à
partir d’énergie solaire
|
Concept « TEXtile3.0 »,
mobiliers outdoor/indoor connectés en
autonomie d’énergie3
Entreprises : Société
Choletaise de Fabrication et
Garnier-Thiebaut
Designer : Amaury Poudray
Technologie : Armor et
Structures |
|
Développer les
fonctionnalités des textiles
grâce aux technologies
connectées dans les univers
événementiel, médical,
bien-être et logistique...
5
trinômes designers /
technologues, entreprises
textiles et entreprises du
secteur des TIC intègrent
des technologies matures et
ouvertes au digital pour de
nouvelles solutions marché. |
PROJET #1 : Doter le textile de
fonctions de communication :
localisation, traçabilité,
informations stockées à vie
|
Grâce à des
puces RFID invisibles (Primo 1D)
intégrées au cours du tricotage, la
chaussette communique à des fins de
logistique mais aussi sur son origine,
sa composition, donne des conseils
d’entretien, fait fonction d’antivol
et se prémunit contre la contrefaçon…
Entreprise :
Bleu Forêt
Designer : Enero
Technologie : Primo 1D |
PROJET #2 : Développer un
accessoire de corseterie qui
transforme la lingerie en un
partenaire du bien-être
|
Les
composants d’Odea se dotent
de capteurs invisibles :
chaque femme peut ainsi, à
tout moment de la journée,
mesurer son niveau de stress
et son degré d’activité, via
une interface sur son
smartphone. Elle optimise
son bien-être en gérant son
activité quotidienne, au
travail, à la maison, dans
la rue, etc
Entreprise :
Odea
Designer :Top Tex 3
Assistance :Orange |
PROJET #3 : Animer les espaces
commerciaux et évènementiels grâce
à un balisage textile lumineux et
modulable
|
Un système de
potelets de balisage
rechargeables en énergie pour
24 heures, connectés par la
corde lumineuse de
Meyer-Sansboeuf qui apporte à
l’ensemble un aspect et un
toucher originaux, chaleureux
et élégants
Entreprises : Corderie
Meyer-Sansboeuf et Burger
Designer :DGT Dan Dorell
Technologie :Concept Light
|
PROJET #4 : Mettre au point un
vêtement intelligent avec un
design attractif pour aider au
diagnostic et au suivi de
l’épilepsie
|
35 capteurs
corporels intégrés dans un T-shirt et
un bonnet pour économiser 2 ans
d’examens coûteux sur le diagnostic de
l’épilepsie, l’ajustement du
traitement et la prévention des crises
: une libération à terme des malades
les plus atteints
Entreprise : Bioserenity
Designer : Gaspard
Yurkievich
Technologie textile : IFTH
|
PROJET #5 : Développer un
revêtement de sol textile pour
animer de façon sensorielle et
customisée les espaces de vente et
évènementiels
|
Le sol du
magasin, de l’entrée d’un
stade ou des allées du hall
d’exposition devient une
interface : la présence et les
mouvements des personnes
déclenchent des animations
sonores, lumineuses ou
digitales. Doublet signe ce
premier démonstrateur
sensoriel de moquette
connectée, support
d’animations ad-hoc,
attractives et interactives
Entreprise :
Doublet
Designer : Studio Alexandre
Fougea
Technologie textile : Data
Paulette4
|
R3iLab est
co-géré par un Comité de
Gouvernance de 4 professionnels
reconnus :
Elizabeth Ducottet
Présidente Directrice
Générale de Thuasne |
Nelly Rodi
Vice-présidente de la
CCIP Paris |
André Beirnaert
Vice-président de l’IFM |
Dominique Jacomet
Directeur Général de l’IFM |
R3iLab est à la source de
projets de collaboration dirigés par
Nelly Rodi en partenariat avec un
président chef d’entreprise à la tête
de chacun des
programmes opérationnels :
Tech &
Design |
Croiser
savoir-faire des industriels
et imaginaire des créateurs
Présidé par Paul de
Montclos, PDG de Garnier
Thiebaut
|
Impact
Marché |
Analyser des cas et diffuser
les bonnes pratiques
Présidé par Jean-Guy Le
Floch, PDG d’Armor Lux
|
Tic & Mode |
Favoriser avec Cap Digital
la convergence entre mode et
fonctionnalités du numérique
Présidé par Philippe Joffard,
Président du directoire de
Béaba
|
Manu
Maestria |
Elargir les champs
économiques des savoir-faire
artisanaux
Présidé par Olivier
Fournier, Directeur Général
du pôle artisanal
maroquinerie et sellerie
d’Hermès
|
VATex
|
Valoriser les innovations
textiles dans le cadre de
vie
Présidé par Markus Schwyn,
PDG de Kermel
|
|
Appliquer
des technologies matures récentes aux
«textiles connectés» dans une vision
marché
Présidé par Serge Piolat,
ancien Président du groupe Schappe |
|
Ouvrir de nouveaux marchés
en réponse aux grands courants
d’évolution socio-économique
Présidé par Bernard
Cugerone, Président de JRC REFLEX |
R3iLab un
modèle souple, flexible, un
ancrage territorial articulé
autour de 8 régions :
Alsace Markus Schwyn
(Société Kermel)
Champagne Ardennes Antoine de
Villoutreys (TF Création)
Lorraine Paul de Montclos
(Garnier Thiebaut)
Midi-Pyrénées Xavier Plo (Etablissements
Plo)
Pays de Loire Tony Herblot (Socovet
sistem)
Paris Île-de-France Nelly Rodi
(CCIP Paris)
Nord Gérard Loingeville
Sud-Est Eric Boel (Les
Tissages de Charlieu)
Un réseau
d’industriels pour les industriels
afin de développer et d’appliquer
l’innovation immatérielle dans les
industries créatives
Coordination
générale > Stanislas Vandier -
svandier@free.fr - Secrétariat
général > Danièle Clutier –
dclutier@ifm-paris.com
Plus d’informations sur le site
du R3iLab – www.r3ilab.fr
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