Veille Habillement
Informations
communiquées par Business
France
Le marché
allemand de seconde main se digitalise
1. Une croissance exponentielle
Après l’étude réalisée par Boston consulting Group et Vestiaire
Collective qui prévoit une augmentation de 100 % du marché de
seconde main en 5 ans (pour atteindre 40 milliards USD) c’est au
tour de 2 organismes allemands de publier leur analyse.
Statista (https://de.statista.com), organisme allemand de
statistiques, a réalisé
un sondage entre le 22 juillet et le 20 août, auprès
d’un panel de consommateurs de produits de seconde main ; cette
étude révèle que, avec 17 % du marché et à égalité avec les
produits culturels, les vêtements de seconde main occupent la
première place. Les chaussures arrivent en troisième position avec
une part de 10 % et les accessoires en huitième position, avec 5
%.
Une étude Kantar/UBUP de 2020 réalisée auprès de 6 000
consommateurs, précise que la cible principale est une population
féminine de 16 à 34 ans. Un Allemand sur deux aurait déjà acheté
un article "second hand", soit trois points de plus qu’en
2019. Pour un tiers d’entre eux cet acte d’achat est une routine.
Ils achètent au minimum une fois tous les trois mois. 83 % les
utilisateurs sont attirés avant tout par une démarche
environnementale, ceux qui sont motivés par des raisons
économiques arrivent en deuxième position.
2. Un mixte de vente physique et en ligne
En Allemagne, la vente de vêtements de seconde main est une
tradition très populaire, autant par des points de ventes
physiques que sur des plateformes en ligne.
Réseaux de distribution de la mode de seconde main en Allemagne en
2020 (Sondage Kantar/Ubup)
1 - La vente physique
Historiquement, elle se traduit par l’organisation de marchés
ambulants les « Flohmarkt » très régulièrement sur
l’ensemble du territoire ; Ils proposent une offre grand public.
La ville de Berlin est très active dans ce secteur puisqu'elle
lancé une opération officielle depuis le 9 décembre et pour une
durée de 6 mois, RE-Use avec l’organisation d’un pop-up store de
grande envergure dans l’ancien grand magasin Karstadt de
Hermannplatz. Dans d'autres municipalités au pouvoir d’achat plus
élevé (par exemple Düsseldorf), l’offre est élargie aux marques
premium et haut de gamme. Des dizaines de magasins spécialisés
proposent également une offre importante, souvent éco-responsable
et/ou locale, tels que :
Vintage Revivals (Hamburg) (www.vintagerevivals.de) qui
dispose de 4 magasins à Berlin, Francfort, Hambourg et Munich ;
You & Me (Gera, Thuringe - www.youandme-gera.de) ;
VIinokilos (https://events.vinokilo.com) cette
plateforme se différencie par l’organisation de nombreux
évènements partout en Allemagne et en Europe.
2 - Les plateformes spécialisées BtoB
L'un des acteurs clé de ce canal est la société Momox (Leipzig,
Saxe - www.momox.de).
Momox joue le rôle d’un distributeur intermédiaire. Une fois le
vêtement téléchargé sur le site, il est analysé et l'enseigne
propose au fournisseur un prix d’achat. L'article passe alors sur
la plateforme Re-commerce UBUP (www.ubup.com/)
pour être commercialisé ; la présentation, le paiement, la
logistique sont à la charge de Momox. A l’origine le site était
prévu pour la vente de livres mais ce segment est finalement celui
qui se développe le mieux. Depuis la crise sanitaire, la
disponibilité des articles est moins car les employés doivent
laisser "au repos" les articles pour éliminer les traces
éventuelles de virus. Si les vêtements ne trouvent pas
d’acquéreurs ils sont transformés en chiffons et les livres en
papier recyclé. Momox prévoit un taux de croissance entre + 50 et
+ 100 % dans les prochaines années.
c. Les plateformes spécialisées CtoC :
Les plus populaires :
-
Vinted (www.vinted.de)
. Depuis le 2 novembre, les sites traditionnels Mamikreisel et Kleiderkreisel ont
été rachetés par l'enseigne (8,5 millions d’utilisateurs).
-
EBAY ( /www.ebay.de).
-
Rebelle (www.rebelle.com).
d. Les plateformes généralistes CtoC :
-
Zalando (www.zalando.de)
;
-
About You (Groupe Otto - www.aboutyou.de) ;
avec son offre « second Love », 250 000 articles sont
disponibles depuis septembre dernier. Coopération avec le site
de vente en ligne Premium Vite EnVogue (www.vite-envogue.de) et
le site de mode grand public Mäedchen Flohmarkt (www.maedchenflohmarkt.de).
Business France
/ GUÉRIN
Laurent
Les grandes
enseignes danoises
L’industrie de l’habillement et du textile danois connaît trois
acteurs principaux qui dominent largement le marché : Bestseller,
DK Company et IC Group. A elles trois, ces entreprises exportent
plus de 50% de la production danoise. Le chiffre d’affaires du
secteur du prêt-à-porter au Danemark s’élève à environ 4 milliards
EUR.
Les grandes enseignes historiques durement impactées par la crise
en 2020
IC Group (www.icgroup.net) a enregistré des pertes avoisinant les
150 millions DKK (environ 20 millions EUR). D’après Per
Hillebrandt Jensen, CEO
de la société, ces pertes viennent des filiales détenues par la
holding et ont atteint 167 millions DKK (22 millions EUR).
Le groupe a une
perte de chiffre d'affaires de 26,9 millions EUR et un déficit de
20,7 millions EUR, alors que son chiffre
d’affaires avait atteint 115,8 millions EUR pour l’exercice
2019/2020. En cause, la fermeture des magasins, une offre trop
large face à une demande plus limitée, des coûts imprévus, des
ajustements à la baisse sur l’inventaire, mais également des
retards de paiement de certains clients, également en difficulté.
Malgré une légère amélioration des ventes en automne, les pertes
n’ont pu être évitées. Malgré la conjoncture peu favorable au
marché, le co-propriétaire de IC Group se félicite d’avoir réussi
sa sortie de la bourse de son entreprise, avant tout familiale, et
de ne plus subir les pressions du marché financier. L'enseigne est
aujourd’hui détenue par la holding Friheden Invest A/S, dont Niels
Martinsen et sa fille Emilie Martinsen-Kønigsfeldt sont les seuls
actionnaires.
En 2019, Niels Martinsen avait pris le parti de retirer le groupe
du marché boursier ; cette décision ayant eu un impact bien plus
important que prévu. Historiquement, Niels Martinsen a fondé IC
Group en 1969 – qui était alors connu sous le nom de InWear. Le
groupe de prêt-à-porter avait de nombreuses marques à son
portefeuilles au fil des ans et ne détient plus que les enseignes Tiger
of Sweden (www.tigerofsweden.com) et By Malene Biger (www.bymalenebirger.com).
En effet, il s’est séparé de Peak Performance, l’une de ses
marques phare, pour près de 268 millions EUR, en 2019.
Bestseller (www.bestseller.com)
Le groupe danois a une bonne emprise sur son marché local avec des
enseignes telles que Vero Moda, Only, Vila, Pieces ou Jack &
Jones. Anders Holck Povlsen, qui se cache derrière le plus grand
groupe d’habillement danois, a également été très impacté par la
pandémie. En effet, Bestseller a publié, fin novembre dernier, une
baisse de 96 % de son profit, soit 6 millions EUR, le niveau le
plus bas de son histoire. L’année précédente son chiffre
d'affaires avait atteint 161 millions EUR. Les pertes sont
évidemment liées à la fermeture des points de vente.
DK Company (www.dkcompany.dk)
L'enseigne compte actuellement 20 marques de vêtements pour homme
et femme, sur le moyen de gamme. On peut citer par exemple Companys,
Designers Market, b-young, Fransa, Cream, !Solid et Blend. Dk
Company distribue de l'habillement pour environ 14 000
détaillants, dans 47 pays ; il compte 246 magasins en propre ou
franchisés et la vente en ligne. Au printemps dernier, en plein
cœur de la crise, DK Company avait annoncé le licenciement de 160
personnes. Depuis, le groupe s’en est toutefois bien sorti face
cette crise sans précédent et a eu de meilleurs résultats
qu’attendus. En contrepartie, les 2 200 employés du groupe ont
bénéficié d’un supplément de 20% de leur salaire au mois de
novembre. Cette prime correspond à un total de 10 millions DKK,
soit environ 1,3 millions EUR, pour récompenser l’effort collectif
et le travail des employés pendant cette période difficile. D’aprèsJens
Poulsen, le CEO, au pire moment de la crise, les salaires ont
diminué de 20% pendant trois mois et dès la réouverture des
magasins, le niveau des salaires est revenu à la normale. Lorsque
l’entreprise a finalement réalisé un profit, les dirigeants ont
donc pris la décision de distribuer ce bonus pour compenser
l’effort réalisé en 2020.
2020, une année de bouleversements
Deloitte, dans une étude sur l'année 2020, s’est concentré sur les
changements déclenchés par la pandémie. D’après son expertise, le
commerce de détail danois - tout comme les autres pays touchés par
la crise sanitaire - n'était pas préparé à une pandémie mondiale.
D'importants changements résultent de cette crise : une
responsabilité sociétale accrue et les considérations
environnementales.
Les entreprises essaient de s'adapter aux clients et en
particulier aux jeunes générations. Selon le rapport, 2 domaines
d'intervention éclipseront (sans surprise) les autres dans un
futur proche : la digitalisation et la durabilité dans
l’industrie.
Transition digitale
Ce sont les investissements dans le e-commerce qui ont largement
atténué les pertes des 3 groupes danois. C’est le cas de Heartland
Group (https://shareholders.heartland.co.nz), maison mère de
Bestseller - au 25ème rang des plus grandes entreprises
du Danemark - est également un important actionnaire de pure
players tels que Miinto, Stylepit, Asos et Zalando, mais aussi la
marketplace Nemlig en forte croissance aujourd'hui.
L'essor des ventes en ligne a été observé sur les sites
internationaux mais également sur Whiteaway, Miinto, M and M
Direct en Angleterre et About You en Allemagne (dans lesquels la
holding a investi). Les ventes en ligne d’IC Group (http://www.icgroup.net/)
ont suivi la même tendance dès le début de la crise sanitaire.
Les Danois sont en tête du e-commerce en Europe : plus de 4 Danois
sur 5 (85 %) - hommes et femmes de tous âges - ont l’habitude de
faire leurs achats en ligne. L’habillement est la deuxième
catégorie de produits achetés en ligne (hors services), dépassée
par l’électronique grand public. Zalando (www.zalando.dk) est le
leader du e-commerce au Danemark avec 10 % du nombre des
transactions réalisées, contre 3 % pour H&M et 2 % pour Amazon. La
pandémie n’a fait qu’accentuer cette tendance digitale, notamment
dans le marché du prêt-à-porter qui a subit la fermeture de ses
points de vente physiques.
Transition verte
La durabilité est au cœur des stratégies des grands groupe
d’habillement. De nombreuses initiatives se mettent en place :
Bestseller teste par exemple la technologie blockchain dans
son nouveau laboratoire, en partenariat avec le groupe de luxe Kering.
L’objectif global est d’instaurer de plus en plus de transparence
dans l'industrie de la mode. Cette démarche permettra de suivre un
vêtement de la fibre jusqu’au produit fini, afin qu'il répond aux
certificats de durabilité et aux écolabels et qu'il soit produit
dans des conditions de fabrication responsables. La technologie de
la blockchain répond à cette tendance et gagne ainsi du terrain
dans le secteur du prêt-à-porter qui nécessite une traçabilité
complète.
D’autres initiatives méritent d’être citées : Bestseller a dévoilé
une nouvelle collaboration avec l'innovateur suédois Renewcell (www.renewcell.com)
qui est spécialisé dans le recyclage des textiles, grâce à une
technologie en boucle fermée qui transforme les déchets textiles
et les vêtements usagés en un nouveau matériau appelé Circulose.
Le groupe a lancé une plateforme Fashion FWD Lab, qui vise à
promouvoir des innovations durables comme celle-ci à travers des
collaborations avec des entreprises leaders dans le domaine.
Business France
/JENSEN
Annemette
Une fin d'année difficile pour les petits commerces
italiens
En octobre dernier, les petits commerces italiens ont enregistré
une baisse significative de leur chiffre d’affaires alors que
celui des supermarchés et des discounters ont enregistré une
croissance de près de 12,9%, en comparaison à la même période en
2019. Mais c’est le e-commerce qui bénéficie des meilleures
performances : sur les 10 premiers mois de 2020, avec une
croissance des ventes de +32,3%, qui atteint même les +54,6% sur
le seul mois d’octobre 2020 par rapport au même mois en 2019.
La crise sanitaire a eu un grand impact sur la consommations des
familles et, par effet de rebond, sur la consommation au détail.
Les dernières données de l’Instat mettent en évidence une légère
hausse des ventes : +0,6% en termes de valeur et +0,2% en volume,
par rapport au mois de septembre qui, en revanche, avait
enregistré un recul.
Un mois d'octobre de consolidation plutôt que de reprise, même si,
en examinant les données par rapport à octobre 2019, l'Istat (www.istat.it)
précise "les ventes sont supérieures de 2,9% par rapport aux
douze mois précédents et d'un niveau égal à celui enregistré en
février 2020, à la veille de l'explosion de la première crise
sanitaire".
Les données fournies par l’Institut de statistiques illustrent
bien l'impact de la crise sanitaire sur les petits commerces,
surtout les non-alimentaires qui vendent des chaussures, des
livres et journaux, des vêtements. La reprise des ventes est
portée par les achats en ligne.
Les boutiques et les magasins, en dehors du circuit de la grande
distribution, ont enregistré une chute de leur chiffre d'affaires
de 10,3% en valeur, une flexion qui atteint un -14,6% dans le
secteur non-alimentaire, sur les 10 premiers mois de l'année.
Sur la même période, la grande distribution a enregistré une
baisse de 2% (baisse due principalement à la chute de 13,6%
enregistrée dans les secteurs non-alimentaires).
Le contraste avec le e-commerce est évident car ce canal a
enregistré des performances record, toujours sur les 10 premiers
mois de l‘année (les données de novembre devraient confirmer celà
avec les chiffres du Black Friday).
Les effets de la crise sur la consommation sont très
visibles si on considère le mois octobre 2020 par rapport à celui
de 2019. Le secteur des équipements informatiques et la téléphonie
fait un véritable bond de +26% en valeur, suivi par
l'électroménager, radio, TV (+18,6%). Suivent ensuite
les équipements pour la maison et la quincaillerie, les meubles,
les jeux.
En revanche, le fléchissement le plus évident concerne les
chaussures, les articles en cuir et les articles pour le voyage
(-9,2%), le secteur de la papeterie, les livres, les journaux et
magazines (-7,6%), mais également les vêtements (-3,9%) et les
bijoux (-3,1%).
Ces chiffres inquiètent les fédérations et associations
professionnelles.
Confcommercio (www.confcommercio.it)
parle d’une croissance « imperceptible et avec trop d’éléments
source de criticité » avec une reprise « qui ne se diffuse de
façon égale entre les secteurs et les formats de distribution ».
« Les magasins traditionnels
succombent à la cirse pandémique » souligne Confesercentil
(Confédération
italienne des opérateurs commerciaux, touristiques et de services - www.confesercenti.it). « La
faible reprise des ventes, enregistrée pendant les mois d’été, a
disparu avec la deuxième vague de contamination et le retour des
mesures de confinement ».
La grande distribution exprime également des préoccupations : « à partir
de novembre, nous avons enregistré une baisse constante des
ventes, avec une situation particulièrement grave dans le secteur
non-alimentaire, qui a constaté une chute de fréquentation de la
clientèle supérieure à 30% dans tout le réseau de distribution.
Cette situation - ajoute la fédération – devrait s’aggraver à des
nouvelles mesures de restriction prises par le gouvernement
italien pour la période de Noel » explique Federdistribuzione (www.federdistribuzione.it).
Business France
/PERRONE
Anna
Le grand magasin Rinascente de Milan met en scène
l'univers de la femme
Departement store
milanais par excellence, La Rinascente a
investi plus de 6 millions EUR pour rénover les 4ème et 5 ème
étages qui sont dédiés aux marques de chaussures haut de
gamme/luxe tels que Christian
Louboutin, Jimmy Choo, Chanel, Bottega Veneta... et
d’autres qui composent l’offre de l’univers de la femme. Le
premier étage “Annex Rinascente” a
également fait l’objet
d’un réagencement important.
Le quatrième étage a été rénové dans un concept du studio
milanais Cara/Davide, du studio Design Agency Studio Pepe
et du Store Design de Rinascente. Cara/Davide s’est
occupé de l’espace événements, dédiés
aux designers émergents et à l'offre pour femme la plus
romantique et haute couture, dans une inspiration avant-gardiste. Studio
Pepe a réalisé l’espace occupé par les chaussures et sneakers
(la nouveauté de l’étage), le denim et
l'activewear,
inspiré des ambiances de travail des années 80.
L’arrivée des escaliers mécaniques, dédiée au monde contemporain
et au luxe, a été réalisée par le Store
Design Rinascente et
se caractérise par des shop-in-shop ouverts, une sorte de « mini
loft » décoré avec du mobilier de différentes formes et
matières.
L'offre large de vêtements du quatrième étage est complétée par une ligne d’accessoires,
de sacs et bijoux. L'ensemble dispose d’un espace événements de
100 m² qui
change de forme et d'aspect pour accueillir des happenings et
des projets exclusifs.
Le cinquième étage, dédié à l’offre « timeless womenswear »,
lingerie et vêtements pour enfant, a été projeté par David Chipperfield Architects Milano, selon
un concept de shop-in-shop et une zone centrale multimarques,
identifiée grâce à un tapis de granit gris. Les principaux
éléments architectoniques qui caractérisent cet espace
sont les 24 colonnes en plâtre en forme de champignons, qui
identifie l’architecture de manière claire et dynamique et donne
une image spécifique à chacune des marques exposées. L’étage
propose une minutieuse sélection de collections Made
In Italy, sans pour
autant oublier les nouveautés internationales. Une zone
particulière et saisonnière pourra
être utilisée durant différentes
périodes de l’année, sous des formes et concepts différents.
Le cinquième étage accueille les propositions pour les plus
jeunes, des bébés aux teenagers. L’étage compte des zones
principales, chacune dédiée à un univers en
particulier : l’espace Toys propose
une sélection de marques de niche de la scène internationale ;
l’espace de 0 à 12 mois a été élargi avec un nouvel
agencement. En outre, Rinascente a
réalisé à cet étage un focus important sur le monde des filles et l’offre
denim & activewear.
A noter
enfin les zones dédiées aux vêtements d’extérieur et
aux chaussures pour les plus petits.
Le premier étage de Annex,
concept dédié aux jeunes,
a fait
l’objet d’un réaménagement significatif. Les
nouveautés principales sont l’élargissement de l’offre beauté
avec un nouvel espace conçu comme véritable beauty bar et de
services de beauty express,
comme le « brow & lash bar », le
« nail bar ».
Une zone dédiée au monde du fitness et à l’univers du bien-être
en général, de l’activewear et
des équipements pour l’entrainement.
Business France
/PERRONE
Anna
Les agents et distributeurs italiens s'associent
pour renforcer leurs actions face à la crise
Une alliance entre agents et distributeurs du
secteur de la mode s'est officialisée par la création de Camera
Showroom Milano, pour faire face à la crise sanitaire, mettre en
commun les ressources et soutenir la reprise du secteur.
L’association, indépendante et apolitique,
réunit les showrooms multimarques milanais de l’univers de la
mode à forte vocation internationale. Dans le comité promoteur du
projet, dont le siège est situé à Milan, collaborent Gigliola Maule
(Gruppo Zappieri),
Mauro Galligari (Studio Zeta), Francesco Casile (Casile & Casile Fashion
Group), Frank Lubrano (Panorama Moda),
Elisa Gaito et Daniele Ghiselli.
« Les showrooms représentent une spécificité de la ville de
Milan. Avec cette association, nous donnerons une voix à nos
exigences de manière collective et nous souhaitons
préserver un système unique en son genre. Nous avons déjà
réuni 30 membres et nous visons les 50 »
explique Mauro Galligari, directeur
de la communication de CSM, au magasine Fashion Network.
Union, autonomie, digitalisation et
internationalisation, sont les piliers de l’association, qui, pour
commencer, s’occupera de la coordination des dates des campagnes
de vente des showrooms et communiquera directement avec Camera Moda et
les organisateurs des Fashion Weeks internationales. Parmi ses
activités également les relations avec les salons et un focus sur
ceux de Milan ; la coordination de l'accueil des clients
étrangers qui se rendent à Milan pendant la semaine de la mode.
CSM va enfin adopter un code qui favorisera une bonne conduite
éthique et collaborative entre les associés et consolidera la
synergie avec Camera Buyer.
Parmi les objectifs déjà atteints grâce à l’action
du comité de promotion, le CSM a obtenu la réduction de l’impôt
"Tari de Milan" (taxe sur les déchets) et l’intégration des aides
parues dans le dernier décret du gouvernement, de la catégorie
des agents commerciaux et distributeurs, qui représentent
un élément central de la fashion week. Pour rappel, ce secteur
mobilise environ 30 000 acheteurs qui se rendent à Milan chaque
saison et génèrent un chiffre d'affaires wholesale d’environ 5
milliards EUR par an.
Business France
/PERRONE
Anna
Ces informations nous sont
communiquées par
Le Défi/Business
France
|