En Bref


 

 

Google/VOGUE.fr

Style file : les 20 leçons de mode de Kate Moss

Sa façon d’être, de s’habiller, sa vie de rock star à deux cents à l’heure, sa discrétion, sa carrière exemplaire, son allure tantôt femme-enfant, tantôt femme fatale font fantasmer. Et pour cause, le mythe Kate Moss dépasse depuis toujours l’engouement suscité par tous les tops que l’histoire de la mode ait connu. Un style incroyable jamais égalé, charme adolescent nonchalant, brin d’innocence et attitude désinvolte qui ont forgé sa légende et ont fait d’elle une des plus grandes icônes de mode. Décryptage en 20 leçons de style.
1- Rester fidèle à son style

Du noir toujours, un slim, des accessoires rock, des franges… Tous les critères de son goût dominant cristallisés en un seul look : la signature rock et less is more de Kate.

2-S’habiller selon sa silhouette

Le combo parfait : slim, cuissardes et veste structurée aux épaules. Du haut de ses 1m70, la brindille - loin des géantes Gisele, Cindy ou Claudia -  met sa silhouette fine en valeur en jouant sur les volumes.


3- Savoir flirter avec le kitsh

Comme ici la vieille de son mariage. Naturel, spontanéité, glamour joyeux, charme caméléon… Kate Moss ose le too much. La seule à pouvoir porter ce genre de tenue improbable.


4- L’élégance de la sobriété

Même sur le tapis rouge. Loin des robes moulantes et décolletées, la brindille préfere une robe empire Dior vintage à manches longues. Le détail qui tue ? la bouche rouge ultra féminine et les sandales 90 sobrissimes.


5- Savoir aussi jouer le jeu du grand soir

Tantôt femme enfant, tantôt femme fatale, Kate Moss est un caméléon. Party girl par excellence, la brindille joue le jeu, toujours. Comme ici dans cette robe gold créée sur mesure par son ami Marc Jacobs. Avec une touche rétro qui dédramatise le tout.


6- Faire confiance à un créateur

Et notamment Marc Jacobs, son ami de toujours. Ici, au gala du Met Costume Institute, habillée des pieds à la tête par le créateur, qui sait comme personne ce qu’il lui va.

7- Rester fidèle à ses amis

Retour en 2011, Kate Moss épouse Jamie Hince en John Galliano. Un vent de controverse souffle sur la mode, le top a fait appel au créateur, renvoyé de chez Dior et de sa propre maison de couture fin février 2011 pour avoir tenu des propos antisémites. Ce choix provocateur rappelle aussi que le créateur avait été là pour la jeune femme lors des frasques qu’elle avait pu commettre. Selon la rumeur, cette robe vintage aurait été inspirée de celle de la très légendaire Zelda Fitzgerald, dont Kate Moss porterait la bague de fiançailles.


8- Inventer le look de Festival

Glastonbury, Coachella… Le style y est presque aussi important que la musique. Et cela depuis Kate Moss. En 2005 à Glastonbury, la brindille lance le look de festival, mille fois copié depuis : mini short en jean, bottes de pluie Hunter tachées de boue, gilet boyfriend et besace en daim.


9- Ressortir la veste militaire de ses 15 ans

Oui mais twistée et féminisée. Lunettes incognito+ sautoir + mini short en jean et collant résilles + bottes rock.


10- Penser son look en accord avec celui de son boyfriend

Parce que la touche Kate c’est aussi sa vie de rock star et ses histoires d'amour tumultueuses. Que ce soit Johnny Depp, Pete Doherty ou Jamie Hince, la brindille vit et s’habille selon son idylle. Des contes de fées modernes ?


11- Accessoiriser

Ne jamais avoir l’air apprêtée, ni pour autant négligée. En bref, le sens du style et de l’accessoirisation. Tout ceinturer, s’amuser avec les accessoires, le foulard comme signature… Mais aussi savoir ce qui lui va : Kate Moss n’hésite pas à remettre les même bottes, les mêmes sacs…


12- Détourner le vestiaire masculin

Le gilet waistcoat ? L’une des signatures de Kate Moss qui le sort à toutes les occasions, et le mixe à toutes les sauces. Sur une chemise blanche, à même la peau, porté avec une jupe, un jean, un mini-short et des bottes de pluie…


13-S’inspirer du style de la parisienne

Le slim bien sûr - on pourrait croire qu’elle l’a inventé – avec une veste Chanel, une marinière et des ballerines.


14- Préférer le smoking sur le tapis rouge

Oui mais féminisé, comme ici avec des sandales grand soir, un pantalon à bords satin, une pochette en cuir vinyle et un top rebrodé de paillettes.


15- Porter des baskets le soir

Si c’est elle qui aura repopularisé la Gazelle en 2015, Kate Moss voue aussi un culte aux Stan Smith, qu’elle porte le soir avec un smoking et un t-shirt rock. Ou comment casser les codes.

16- Jouer le total look Seventies

L’une de ces décennies préférées. Mais sans jamais faire too much.

17-Rester chic en toute circonstance

Voyager léger et en talons par exemple…

18- Assumer le léopard

L'imprimé star signature. Oui mais porté tout en désinvolture avec un slim et des Gazelle, comme ici avant le défilé Burberry printemps-été 2016.

19- Chiner des t-shirts de rock vintage

Parce que le rock c’est l’essence même du style Kate... Qui porte aussi bien des fourrures Alaïa que des t-shirts de fripes.


20- Mixer les styles

Un veste de biker sur une robe de soirée ? Le bon équilibre entre sexy et casual à la Kate Moss.


Informations communiquées par Business France

 

Développement des leaders de la vente en ligne

Allemagne/Zalando et Amazon livrent les commandes dans la journée

Un nouveau système de distribution express fait parler de lui : le géant du commerce en ligne Amazon (www.amazon.de), propose désormais en Allemagne, la livraison le jour même de la commande. Ainsi les clients «premium», localisés dans les 14 plus grandes régions du pays, ont la possibilité d'être livrés chez eux en l’espace de quelques heures. La livraison est gratuite à partir de 20 EUR. Les partenaires sont la Deutsche Post DHL, ainsi que la société de livraison Stadtbote.

Zalando (www.zalando.de) teste actuellement le système de livraison dans la journée (Same Day Delivery-Service) à Cologne et à Berlin. Pour l’instant, seuls quelques clients sélectionnés, peuvent recevoir leur commande le jour même. En effet, si la commande est enregistrée avant 16 h, le colis est livré entre 19h et 21h (comme chez Amazon). Pendant la phase de test, ce sont les salariés de Zalando qui se chargent de la livraison. Si le service est apprécié et prend de l’ampleur, la société prévoira d’élargir son espace de livraison à d’autres grandes villes d’Allemagne et d’Europe. Lors d’un congrès à Milan, le Directeur de Zalando M. David Schneider, a mentionné qu’il serait également intéressant d’essayer de livrer les produits commandés dans des magasins physiques.

Le partenaire logistique de Zalando est Liefery qui propose une livraison dans la journée dans 50 villes allemandes. La société travaille également avec SportScheck et Mymuesli et elle coopère avec plus de 2 500 coursiers. D’après une étude du cabinet de conseil Mc Kinsey, près de 15% des sites de vente en ligne en Allemagne, proposeront une livraison dans la journée, d’ici 2020. 

Zalando continue sa croissance

Le site de vente en ligne allemand Zalando, a réalisé 2,1 milliards EUR (+35%) de chiffre d’affaires sur les 9 premiers mois de l’année 2015, soit presque le niveau total atteind en 2014. La société allemande avait pourtant déclaré au 3ème trimestre de l’année dernière un bilan dans le rouge. Cependant, de Janvier à septembre 2015, l’excédent brut d’exploitation est resté positif avec 35,7 millions EUR, ce qui correspond à une marge de 1,7%. M. Rubin Ritter, membre du comité de direction, est convaincu que l’année 2015 ne pourra se terminer que positivement.

Par ailleurs, tout en continuant son développement, le vépéciste souhaite d’ici 2018 concentrer toutes les activités en un seul endroit, à Berlin dans le quartier de «Friedrichhain/Kreuzberg». Ainsi, le soit disant «Campus de Zalando» pouvant contenir près de 5 000 employés devrait s’étendre du siège social actuel (rue Tamara-Danz-Strasse) jusqu’à l’ancienne gare. Au total, Zalando disposera d’un espace de bureau de presque 100 000 m² à disposition. Le 1er coup de pioche de la construction du nouveau siège social est prévu pour le 2ème trimestre de l’année 2016.
Business France NIFAUT Johanna



 

 

Danemark/Une année fructueuse pour les grands magasins de Copenhague

Les 2 grands magasins emblématiques, Illum et Magasin du Nord, installés à la fin du XIXe siècle dans la capitale danoise, ont, au cours des dernières années, adopté des stratégies différentes qui ont contribué à affirmer 2 entités bien distinctes.

Depuis 2013, Illum (http://illum.dk) fait l'objet d'importants travaux de rénovation sous l’impulsion de son propriétaire, La Rinascente(www.rinascente.it), qui a l’ambition d’en faire un grand magasin de Luxe international. Dans ce cadre, le 2ème étage, d'une superficie de 4 000 ma été entièrement été réaménagé pour proposer un univers exclusif dédié à la mode féminine haut de gamme. L’inauguration a eu lieu  en novembre dernier. Au cours des 12 derniers mois, pas moins de 205 nouvelles marques de vêtements et de chaussures ont été introduites dans le grand magasin.

Les travaux se poursuivront jusqu’en 2017, afin de transformer le grand magasin en maison de prestige qui ciblera essentiellement une clientèle haut de gamme, composée pour moitié, de Danois et pour l'autre moitié, de touristes étrangers toujours plus nombreux.

Illum a réalisé un chiffre d’affaires de 81 millions EUR en 2014, soit 14,5 millions EUR de moins qu’en 2013, année record pour le grand magasin. Ces résultats étaient cependant anticipés en raison des travaux qui limitaient l’accès à une partie du magasin, la Direction estime ces chiffres très satisfaisants compte tenu des circonstances.

https://apps.ubifrance.fr/ProductionEditoriale/Medias/Veille%20Habillement/janvier%202016/Danemark/Illum.JPG

Magasin du Nord (www.magasin.dk), chaîne de grands magasins disposant de 6 points de vente à travers le pays, a pris le parti de moderniser son image, à la fois via les marques et les évènements proposés à ses clients : concours, lancements de produits, soirées exclusives en magasin, etc…  Les 2 000 marques représentées s’adressent à tous les âges, mais Magasin du Nord a particulièrement soigné l'éventail des marques, ciblant les plus jeunes, ce qui a fortement contribué à dynamiser les ventes et à  redonner une nouvelle jeunesse au grand magasin.

Grâce en partie à cette nouvelle stratégie, la chaîne a publié un bilan record en 2014, avec un chiffre d’affaires d’environ 350 millions EUR et une croissance de 52 % de son résultat, après 10 ans de déroute économique.

Cette croissance a permis au groupe d’investir dans la rénovation de 4 de ses magasins et d'augmenter ses effectifs, afin d'améliorer le niveau de service. La boutique en ligne devient de plus en plus rentable et vient compléter les activités de l'enseigne. Mais le cœur de Magasin de Nord reste l’expérience en magasin avec l’émotion liée au shopping et le service personnalisé.

Magasin de Nord, appartient au groupe Debenhams (www.debenhams.com) et prévoit des ouverture de 3 à 4 points de vente, le premier probablement situé dans la ville de Vejle.
Business France
LARSEN Lu



 



Les Allemands en seconde place pour les achats de vêtements

En 2014, la Grande Bretagne a dépassé l’Allemagne, plus important marché de vêtements et elle conserve sa place de leader pour l’année 2015, dans le top 5 des plus importants marchés d’Europe. L'institut de recherche londonien,Mintel (www.mintel.com) confirme,  dans son étude «Clothing Retailing Europe 2015», que les Britanniques bénéficieront, cette année encore, de la plus grande croissance du secteur avec + 4 %. D’après cette étude, les Espagnols dépenseraient 3 % de plus qu'en 2014 pour les vêtements. En Allemagne on prévoit une croissance de 2,7 %, en France une croissance de 1,8 % et en Italie de 0,5 % pour 2015. Au total, le marché du vêtement en 2014 a augmenté de 3,1 % pour atteindre 317,62 milliards EUR dans 19 pays d’Europe. Les Britanniques ont dépensé jusqu’à présent 63,68 milliards EUR en vêtements pour l’année 2015, les Allemands auraient dépensé 62,57 milliards, suivis des Italiens avec 49,37 milliards, des Français avec 39,87 milliards et des Espagnols avec 21,54 milliards.

Le fait que la Grande Bretagne se retrouve à la tête du classement des dépenses les plus élevées d’Europe avec une consommation moyenne de 983 EUROS par personne pour l’achat de vêtements, s’explique essentiellement par l’essor économique que connaît l’île et par une confiance toujours en croissance des consommateurs, qui ont un revenu disponible plus important.

Selon les pronostics, une croissance de 20 % est attendue d’ici 2020, pour atteindre 64 milliards de Livres en Grande Bretagne, soit 89,4 milliards EUR avec le taux de change actuel. Pour le marché allemand, il n’y a pas encore de chiffres à comparer d’ici 2020.

Selon le rapport de la société Mintel, les européens auraient dépensé en 2014 près de 35 milliards EUR sur des sites de vente en ligne de vêtements et de chaussures, ce qui correspond environ à plus de 9 % des dépenses totales des 19 pays d’Europe. Les marchés du e-commerce les plus développés parmi les grands pays d’Europe, sont la Grande Bretagne avec un chiffre d’affaires de 10,7 milliards EUR pour ces secteurs, ainsi que l’Allemagne avec 10,1 milliards EUR.
Business France NIFAUT Johanna

 

 

 

Portrait de l'e-shopper danois

Avec un chiffre d’affaires d’un peu plus de 10,7 milliards EUR en 2014, les Danois sont parmi les champions du e-commerce en Europe. Le prêt-à-porter et les chaussures continuent à représenter la catégorie la plus importante des achats effectués sur internet, avec une part stable de 18%, soit près de 2 milliards EUR.

La Chambre de Commerce danoise, Dansk Erhverv, a réalisé en mars 2015, une étude dressant le portait de l’e-shopper danois type, ou plutôt de l’e-shoppeuse, puisqu’il en ressort que les femmes sont plus nombreuses à faire des achats en ligne que les hommes (78% des hommes contre 79% des femmes). Les femmes sont plus nombreuses à acheter des vêtements et des chaussures en ligne : 26% d’entre elles ont déclaré que leur dernier achat appartenait à cette catégorie, contre seulement 13% pour les hommes.

Cette étude conduite auprès de 3000 personnes indique également que l’e-shoppeuse a 42 ans, habite à Copenhague, a des enfants vivant encore à la maison et achète principalement des vêtements, des chaussures, du matériel informatique et audiovisuel, et des livres.

Au-delà de ce portrait qui permet d’identifier la principale cible, ce rapport offre aussi un bilan plus complet du panorama du e-commerce. On apprend ainsi que ce sont les plus jeunes qui achètent le plus en ligne : 87% des 15-35 ans. Les personnes appartenant à un segment plus âgé sont également très nombreux : 85% des 36-49 ans, 77% des 50-59 ans et tout de même 67% des plus de 60 ans.

Qu’ils soient hommes ou femmes, c’est auprès des catégories les plus jeunes que les vêtements et les chaussures ont le plus de succès ; cette catégorie représente 28% des achats des 18-35 ans, hommes et femmes confondus, 23% des achats des 36-49ans, et seulement 15% des achats des plus de 50 ans, après les articles électroniques.

24% des Danois commandent une fois par mois. Ils sont plus nombreux (29%) à le faire dans la tranche des 18-49 ans, et les achats sont moins fréquents chez les plus de 50 ans. En revanche, c’est entre 36 et 59 ans qu’ils dépensent le plus.

Les enfants sont un facteur important. Les familles aux enfants qui vivent à la maison, sont plus nombreuses à faire leurs achats en ligne : 87% d’entre elles le font contre 76% des familles sans enfants, quelle que soit la tranche d’âge. De même, les Danois des villes sont également plus assidus : 81% d’entre eux achètent en ligne contre 79% qui vivent en milieu rural. Ce petit écart tend cependant à diminuer car le nombre d’e-shoppers ruraux augmente plus rapidement que le nombre d’e-shoppers urbains.

Si le e-commerce a autant de succès au Danemark, c’est essentiellement pour 2 raisons : le côté pratique, et la possibilité d’économiser. Les Danois ont toujours été des chasseurs de bonnes affaires, et Internet représente une véritable aubaine. Ils peuvent désormais comparer les prix, et bénéficier des meilleures offres, le tout sans contraintes géographiques et sans même devoir quitter leur canapé.

Face à une offre abondante et habitués à un niveau de service très élevé, les Danois ont également des critères de choix assez stricts. En plus de prix avantageux, ils souhaitent une livraison rapide et surtout gratuite : 25% sont prêts à abandonner leur panier virtuel à cause des frais de livraison.

Ces critères sont très importants pour les consommateurs, ce qui fait d’eux des clients peu fidèles. Ils sont toujours à la recherche des meilleurs prix et du niveau de service le plus élevé, plutôt que de revenir vers une boutique qui leur a apporté satisfaction. Cela veut également dire qu’ils sont prêts à acheter en dehors de leurs frontières : en 2014, 32% des achats ont été effectués sur des sites étrangers. Les Danois parlant généralement très bien anglais, la langue ne constitue pas une barrière pour eux, et sur ces 32% d’achats à l’étranger, la majorité était en provenance de pays anglophones. Les achats sur des sites français ne représentaient qu’un peu moins d’1% : un chiffre toutefois en progression et qui pourrait continuer à augmenter, à mesure que le nombre de sites français traduits en anglais se multiplie.
Business France
LARSEN Lucie

 

 

 

Le "Black Friday" séduit de plus en plus les consommateurs norvégiens

Concept qui a pris source aux Etats Unis, le Black Friday est le jour de l’année où les consommateurs américains effectuent leurs achats en profitant des rabais pratiqués par les détaillants, juste après la fête de Thanksgiving.

A l’instar d’autres traditions américaines telles qu’Halloween, au fort impact sur le commerce de détail, ce phénomène s'est ancré sur le marché norvégien. L’année 2015 a d’ailleurs marqué une nette progression du phénomène et les ventes réalisées à cette occasion ont largement dépassé les prévisions des économistes norvégiens.

D’après Claus Tüchsen, Responsable du marketing du grand magasin d’Oslo, Steen & Strøm, le phénomène du Black Friday s’est installé en Norvège en très peu de temps. Alors que cela se limitait initialement aux ventes en ligne, son ampleur s’est largement développée et les boutiques s’y sont progressivement ralliées. M. Tüchsen rappelle qu’en 2013, les acteurs du e-commerce avaient souhaité donner un écho particulier au phénomène en le rebaptisant «journée du e-commerce» (e-handelsdagen) tandis que les magasins physiques avaient choisi de l’ignorer.

2 ans après, on constate que la situation s’est totalement inversée. En effet, en 2015, le Black Friday a véritablement marqué le lancement de la période des achats de Noël, non seulement sur internet mais également dans les magasins traditionnels. L’intégration entre la vente en ligne et les boutiques est des plus en plus importante : les chaînes de magasins qui ont également un site internet, déploient désormais une stratégie commune et suivent le Black Friday sur ces 2 canaux. Cette journée, est désormais le jour où le volume de ventes est le plus important en Norvège. Pour le grand magasin Steen & Strøm, il est supérieur de 162 % à celui d’une journée traditionnelle.

Par ailleurs, on constate que des opérateurs norvégiens traditionnellement moins habitués à pratiquer des rabais dans le cadre d’opérations organisées, comme ceux du secteur du bricolage et de l’habitat, se sont également joint au phénomène. L’ampleur est devenue telle, qu’il n’est plus possible de l’ignorer.

Afin d’ancrer le Black Friday dans la conscience des consommateurs norvégiens, les opérateurs du retail n’hésitent pas à mettre en place des actions spectaculaires, comparables à celles que l’on observe aux Etats-Unis. Le centre de marques de Vestby Outlet, situé au sud-ouest d’Oslo, a ainsi ouvert ses portes dès 6 heures du matin, et proposait des articles à prix cassés en présence d’animateurs. La communication opérée autour de cette journée a remporté les effets escomptés, puisque le centre a accueilli 40000 visiteurs, et a vu ses ventes croître de 20% par rapport à l’année passée. Le dirigeant de Norwegian Outlet a déclaré à cette occasion : «cette année a confirmé ce que nous savions déjà : le Black Friday a véritablement conquis les consommateurs norvégiens et s’inscrit désormais comme une tradition du retail en Norvège».

Parallèlement, le service norvégien des postes a du accroitre ses effectifs pour faire face à un afflux d’envois de colis lié aux commandes sur internet. John Eckhoff, responsable de la communication de la Poste norvégienne, a déclaré à cette occasion que l’activité liée à cette journée est désormais comparable à celle enregistrée lors des jours précédant immédiatement Noël.

Alors que les consommateurs norvégiens effectuent la grande majorité de leurs achats par l’intermédiaire de cartes de crédit, il est intéressant de noter que le montant des transactions effectuées a cru de 19,5% par rapport à la journée du Black Friday de l’an passé. Ceci témoigne donc de l’accroissement très significatif de l’impact de cette journée sur le secteur de la distribution en Norvège.

Il faut noter que l’expansion de la tradition du Black Friday entraîne une vigilance accrue dans le pays. Le Conseil Norvégien de la Consommation traque les «faux rabais» et enregistre les plaintes déposées par les consommateurs.
Business France JARNOÜEN DE VILLARTAY Charlotte

 

 

 

Les dépenses de mode des consommateurs polonais

Selon l'étude «Polak ubrany 2014» réalisée par le cabinet GFK, 65% des Polonais font leurs achats de vêtements et de chaussures dans les galeries commerciales et les magasins monomarques des enseignes connues.

Les lieux les moins fréquentés sont les hypermarchés (8%) et les discounters (3%). Sur un budget global moyen de 600 EUR, le consommateur dépense plus de la moitié pour des vêtements, soit 330 EUR, environ 150 EUR pour des chaussures et près de 120 EUR pour des articles de sport.

Les sites Internet les plus populaires sont les sites de vente aux enchères (63%), les magasins monomarque en ligne (43%), les boutiques multimarques (33%). Près de 80% des Polonais ont déclaré acheter des vêtements au moins une fois par an sur Internet.

Internet reste également la principale source d’information sur les tendances de mode, notamment les médias sociaux et les blogs de mode. Parmi les plus connus, on trouve les blogs de : Kasia Tusk , Maffashion, Jessica Mercedes, Fashionelka, Alicepoint, Macademian Girl et Maddinka.

Le rapport a également analysé la popularité de créateurs polonais. Parmi les plus connus, on peut citer : Eva Minge (68%), Paprocki & Brzozowski (54%) et Maciej Zień (52%).
Business France Katarzyna Suwala




 

Le renouveau de la marque allemande Bianca

Créée en 1973, Bianca, marque allemande spécialisée dans le prêt-à-porter féminin, a réalisé un chiffre d’affaires de 57 millions d’EUR en 2014, dont 60 % à l’export. La marque compte aujourd’hui 115 collaborateurs en Allemagne, 330 salariés au sein de sa propre usine de confection en Bulgarie et est présente dans près de 425 boutiques multimarques et 210 concessions. Les prix des articles peuvent aller de 79 à 99 EUR pour les pantalons, de 39 à 59 EUR pour les t-shirts et de 99 à 149 EUR pour les blazers.

Thomas Dankbar, gérant de la société, a décidé il y a 2 ans, de moderniser la marque. C'était une nécessité pour Bianca, qui avait un style beaucoup trop classique et qui avait du mal à se développer sur le marché. Selon Mme Burman, Directrice commerciale et marketing de la marque, la mode n’a plus rien à voir avec l’âge, mais plutôt avec le style, avec le choix des vêtements et les occasions de les porter.

Les attentes des consommatrices poussent les commerçants à un renouvellement permanent. Ainsi, même si elles n’achètent peut-être plus d'articles «fashion», elles veulent tout de même les trouver dans un environnement à la mode.

Les 11 thèmes des collections Bianca sont composés de couleurs harmonieuses et apaisantes. La marque s’est tellement renouvelée, qu’elle est de nouveau sollicitée par les acheteurs «wholesales», tels que les grands magasins de mode «Mohr» (Basse-Saxe), ou «Ramelow» (Schleswig-Holstein), qui n’étaient plus intéressés par leurs articles depuis quelques années. De même, Biancaest également représentée au sein de magasins multimarques tels que Ditschler (Hesse), ou Echter (Bavière), qui indiquent être agréablement surpris par le développement du label et connaît actuellement un grand succès auprès des consommatrices allemandes : «les collections sont modernes et confortables, les styles correspondent à ce que recherchent les clientes», explique M. Christian Echter, gérant du magasin de mode Echter.
Business France
NIFAUT Johanna

 

 

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Business France